Le dialogue inter-guinéen tant attendu a été lancé ce jeudi 24 novembre 2022 par le Premier ministre, chef du gouvernement, Dr Bernard Goumou, dans un réceptif hôtelier de la place, en compagnie du médiateur de la CEDEAO, l’ancien président Bony Yayi, des diplomates accrédités en Guinée, des trois (3) facilitatrices (Dr Makalé Traoré, Hadja Aicha Bah et Mme Guilao Joséphine Léno), des responsables des différentes coordinations régionales du pays, des coalitions politiques…
Les travaux vont se dérouler jusqu’à 15 décembre 2022, apprend t-on de sources des facilitatrices « Ils vont commencer par les travaux de groupes thématiques, se poursuivre en plénière. Puis, suivra la validation en plénière pour une mise en œuvre dans le cadre d’un suivi évaluation dont les contours seront décidés ensemble. », précise Dr Makalé Traoré, porte parole de la commission de facilitation.
De son côté, Mory Condé, ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation est revenu sur l’ensemble des différentes étapes définies dans le chronogramme de la transition. A savoir:
1-Le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH)
2- Le recensement à vocation d’état civil
3- l’établissement du fichier électoral
4- La mise en place de l’organe de gestion des élections
5- L’élaboration de la nouvelle constitution
6- L’organisation du scrutin référendaire
7- L’élaboration des lois organiques et la mise en place des institutions issues de la nouvelle constitution
8- L’organisation des élections locales
9- L’organisation des élections législatives
10- L’organisation des élections présidentielles
11- La problématique de la gestion du droit de manifester
12- Le problème de gestion des droits politiques en lien avec le judiciaire
13- Le mécanisme de suivi et évaluation des conclusions du dialogue
Selon le mediateur de la CEDEAO, la question du dialogue est très fondamentale et doit aboutir à la construction d’une nation forte.
« En tant que médiateur, je suis là pour que toute la Guinée soit unie. Le dialogue ne consiste pas seulement à se parler. Il ne se résume pas seulement à un échange de langage. Il s’agit de partager la vision de la gouvernance de notre cité commune », a-t-il indiqué, avant d’inviter les absents à rejoindre le cadre du dialogue pour la paix.
Quant au Premier ministre, il a rappelé qu’il s’agit d’un débat de bonne foi sur le processus de formalisation des institutions afin de doter la République de Guinée d’une stabilité durable au sortir de la transition.
« Durant trois semaines du 25 au 15 septembre 2022, à adopter les thèmes de références du cadre dialogue inclusif inter-guinéen et à travailler sur les 13 thématiques retenues. Il s’agit des dix points du chronogramme de la transition validé par la CEDEAO et les trois points additionnels issus de la synthèse des rencontres avec les coalitions des partis politiques et les faitières des organisations de la société civile (…) Rappelons constamment que ce chantier national que nous débutons, nous en sommes les maîtres d’œuvres et la nation guinéenne le maître d’ouvrage. L’édifice qui sortira de ce chantier sera la société que nous voulons mettre en place pour notre génération et surtout pour les générations à venir. Aussi, chacun de nous subira la sanction du maître d’ouvrage si l’édifice est retardé pour des considérations ethniques, aussi est fissuré par l’adoption des projets à l’encontre des valeurs démocratiques, germe de la division que notre peuple ne souhaite plus revivre… ».
Fait marquant cependant, l’absence du trio des coalitions politiques composé de l’Anad, du Fndc et du Rpg-AEC et alliés.
Gbassikolo.com
Je rejoins vos souhaits Mr Gandhi mais il y a longtemps que j’ai compris que tant qu’un petit groupe aura le monopole de la violence, aucune veritable République (pouvoir exerce par des gens choisis par le peuple) ne naitra en Guinee. Ceux qui sont a la tete des partis qui aspirent a diriger le pays doivent chercher a equilibrer le rapport de force faute de quoi ils n’y arriveront pas. Le RPG est arrive au pouvoir en 2010 parcequ’il avait le soutien de ceux qui avaient le monopole de la force. Les elections chez nous ne servent qu’a enteriner ce… Lire la suite
Pan Africain, je vois peu de gens intègres en Guinée, mais lorsque je vois des militaires en pleine rue avec des kalachnikov, j’ai l’impression d’être en guerre comme en Ukraine, et plus la violence est présentée comme un moyen parmi d’autres de prise du pouvoir, plus les gens se radicalisent, y compris les plus sages. C’est ce qu’il faut éviter à la Guinée, un Rwanda est largement suffisant
La CEDEAO vient de dire de fancon non-voilee a ces pseudo-mediatrices qu’elles n’animent, en ce moment, ni plus ni moins qu’une mamaya inutile et vouee a l’echec. Si Doumbouya veut du dialogue, il libere les prisonniers politiques et abandonne les poursuites farfelues contre Dalein et lui assure, a lui et a Sidya Toure, la guarantie qu’on attentera pas a leur integrite physique et mettra un terme au harcellement permanent. Les cadres du RPG detenus pour detournement de fonds doivent aussi passer a un regime de controle judiciaire, aussi stricte qu’il soit jusqu’a ce qu’ils soient juges et condamnes ou acquittes.… Lire la suite
« On aura beau avoir la plus belle constitution du monde, tant que ces aventuriers ne seront pas mis hors d’état de nuire, on ne s’en sortira pas »
AH!! Vous voyez la futilite de s’empresser d’organiser des elections dans les conditions actuelles.
J’ai une petite idée que je soumettrai plus tard en temps utile. Elle s’inspire d’expériences réussies en Asie.
Gandhi, c’est le souhait de e bp de guinéens mais comment? Vu aujourd’hui les casseroles que traînent nos leaders politiques, eux qui doivent guidé le peuple. Presser et donner une bonne trajectoire ne font que des erreurs voire des fautes. Alors nous sommes mal barré
Le préalable pour garantir nos institutions c’est de désarmer ces « pseudo » militaires qui n’ont rien dans la tête et dont la seule finalité est de s’en mettre plein les poches. On aura beau avoir la plus belle constitution du monde, tant que ces aventuriers ne seront pas mis hors d’état de nuire, on ne s’en sortira pas
On ne peut pas mieux dire, Mr Soumah. On n’a pas a s’encombrer d’un groupe d’individus qui, tot ou tard, devra nous dire ou se trouve la fosse commune qui cache les corps des dizaines militaires et gardes presidentiels executes le 5 Septembre 2021.
@Jacques
Ce n’est pas parce qu’Alpha conde a fait de la Guinee un champs de corruption et vendu a vil prix nos mines aux chinois qu’on devrait se contenter de tueurs a la tete du pays qui doivent, a leur tour, se repaitre du peu de revenus issus de ces memes mines.
Baren, mandat c’est comme ces mutins avait un? Vous savez que doumbouya à été investi incroyable mais celou et sidya étaient là. Vous imaginez quelle manque de vision et de stratégies des politiques. Par ailleurs, je dis les élections ne sont pas solution miracle sans les préalable pour garantir nos institutions.
@ Jacques, Soutenez les putchistes si vous voulez, c’est votre droit. Mais que signifie « accorder le bénéfice du doute » à un régime illégal et illégitime, sans aucun mandat des guinéens, qui a plus d’une année d’exercice sans orientation claire et qui, pour arriver au pouvoir, a tué des centaines de soldats guinéens et fait disparaître leur corps ??? La seule et unique raison de ce coup d’état était la soif du pouvoir. La même soif qui a conduit Alpha Condé à changer la constitution pour avoir son troisième mandat. Le résultat sera le même… La justice partiale ou partielle n’est… Lire la suite
Le seul programme de ce regime de « Transition » devrait être d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles.
Tout le reste n’est qu’une tentative de s’éterniser au pouvoir pour continuer les détournements des biens publics.