On est encore loin de l’embellie politique, tant rêvée par les colombes de la paix. C’est plutôt shango, le dieu africain de la guerre qui doit se frotter les mains. Car, le médiateur de la Cédéao a quitté Conakry presque sur la pointe des pieds. Pas que la junte lui ait fermé la porte au nez. Loin s’en faut. Mais à cause de cette ambiance qui frise le casus belli ces derniers temps dans la capitale guinéenne. Chose qui aurait contraint le médiateur à se replier vers sa base, pour un premier débriefing.
Après avoir arraché un semblant de concession, du bout des lèvres au gouvernement de transition, dit-on. A propos de la durée de la transition, dont la Cédéao souhaite vivement le rabotement. Afin que la Guinée soit au même niveau que les deux autres pays en proie à des crises constitutionnelles. C’est-à-dire parvenir à un chronogramme de deux ans, au terme duquel la junte laisserait la main à un pouvoir démocratiquement élu.
En attendant de savoir si les autorités de la transition ont lâché du lest, dans le sens d’une réduction de la voilure de leur vaisseau, les frondeurs eux, s’activent pour leur part, dans la perspective de la manifestation du 28 juillet. A cet appel d’air de la coordination du Front national pour la défense de la constitution (Fndc), plusieurs partis politiques ont répondu favorablement. De l’Anad, au Rpg arc-en-ciel, en passant par l’Ufr, toutes ces entités comptent profiter de cette marche, pour exhaler leur fureur contre le colonel Mamadi Doumbouya et ses ouailles.
Mamadou Dian Baldé
On doit être intelligent en guinée et surtout se remettre en question. Faire le bilan dans a0 ans derrières années d alpha.. la cedeao n’a pas la main. Chaque fois la junte brande l’inaction lors des crises mais surtout le troisième mandat.