En Guinée, entre mars 2014, date de déclaration officielle de l’épidémie d’Ebola et le 15 juin 2015, près de 6.000 orphelins et plus de 600 veuves ont été enregistrés sur 3.245 cas de contamination confirmés dont 2.026 décès, selon une étude publiée par les autorités guinéennes ce vendredi.
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Cette étude indique que l’épidémie d’Ebola constitue « un choc sans précédent pour les pays touchés, frappant les forces vives et s’attaquant au tissu social et économique ».
En Guinée, la prévalence de la maladie révèle que « les femmes en ont été plus victimes, environ 53% du total, et que près de 20% des contaminations concerne des enfants », selon ce rapport.
Le choc sanitaire est aggravé par « la psychose » entretenue autour d’Ebola, qui a fini par détourner les populations des bonnes pratiques sanitaires.
Le gouvernement guinéen estime « la baisse de 20% de la fréquentation des structures sanitaires pour les accouchements assistés et de 25% des consultations prénatales ».
Il a annoncé que 94 formations sanitaires et un hôpital de district ont été fermés en décembre 2014.
Autre domaine affecté par l’épidémie d’Ebola concerne la couverture vaccinale qui a enregistré une baisse de 30%, ce qui aurait pour conséquence une baisse importante de la fréquentation scolaire qui serait de 35% environ, notamment dans les zones sévèrement touchées par la maladie, souligne cette étude du gouvernement guinéen.
Xinhua