Lors du Forum sur la création d’un Fonds souverain tenu à Conakry ce lundi 12 mai 2025, le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, a dressé un bilan très positif de la situation économique de la Guinée.
Selon lui, le pays enregistre en 2025 un taux de croissance économique de 7,1 %, un chiffre qu’il qualifie de record. Et cette dynamique devrait se poursuivre : « Cette croissance sera portée en 2026 à des chiffres aux alentours de 10 %. C’est un pari gagné », a-t-il déclaré.
Le ministre a également souligné une forte baisse de l’inflation, désormais limitée à 3 %, contre des taux à deux chiffres les années précédentes. Il attribue cette amélioration à la rigueur dans la gestion publique instaurée depuis trois ans et demi par le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya.
Autre indicateur encourageant : la dette publique reste inférieure à 40 % du PIB, un niveau considéré comme soutenable et parmi les plus stables en Afrique.
Sur le plan financier, Mourana Soumah a salué le resserrement des écarts de change entre les différents marchés de devises, signe d’une plus grande stabilité économique. Il s’est également félicité de la reconnaissance de la Guinée par la Banque mondiale, qui a classé le pays parmi les plus performants en matière de décaissement pour la deuxième année consécutive.
Enfin, le ministre a mis en avant l’augmentation des investissements publics, qui représentent désormais près de 50 % du budget national de développement, contre moins de 35 % il y a encore trois ans.
À suivre….
Gbassikolo.com
Definition de la croissance selon notre CNRD : on vend plus de terre rouge, donc on gagne plus d’argent – pour le reste ÖN SEN FOU…
Ca donne effectivement envie de vomir !
Bien que les chiffres annoncés par le ministre de l’Économie semblent encourageants, plusieurs éléments méritent d’être nuancés : Croissance économique élevée, mais peu inclusive Un taux de 7,1 % ne reflète pas nécessairement une amélioration du niveau de vie. La croissance est surtout tirée par le secteur minier, sans réel impact sur les secteurs sociaux comme l’agriculture ou l’emploi des jeunes. Inflation en baisse : une réalité contestable Le chiffre de 3 % ne correspond pas à la perception du grand public. Les prix des produits de base restent élevés, et la confiance dans les données officielles est limitée. Dette… Lire la suite
Decidemment, depuis le 5 Septembre 2021, chacun, au sein de cette administration, fait usage de son baton magique. Que le ministre des Finances nous donne l’annee de base et le panier qui ont servi a determiner ce niveau d’inflation a 3%, et on en jugera par nous-meme. Ca ne se ressent, en tous les cas, pas dans le niveau general des prix, pas plus que la force declaree du FG ne se manifeste dans les transactions financieres internationales. Dans la mesure ou un journaliste qui ose rapporter les faits est un journaliste destine a disparaitre, la verite n’a plus aucune… Lire la suite