La grève générale illimitée déclenchée ce lundi 5 janvier 2015 par le mouvement syndical guinéen va se poursuivre jusqu’à la satisfaction de ses revendications. C’est la principale décision qui a sanctionnée la rencontre des responsables syndicaux ce lundi en début de matinée à la Bourse du travail à Conakry, a constaté Gbassikolo.
Devant une foule nombreuse, le secrétaire général de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) M. Amadou Diallo a fait le point sur l'état d’avancement des négociations avec le gouvernement guinéen…
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«Le gouvernement a fait une proposition aux syndicats à hauteur de 30% pour effet le 1er juillet 2015. Et, ils vont procéder à une augmentation de salaire entre octobre à 10% selon l’évaluation(…). Nous avons dit que nous ne sommes pas d’accord avec les 30%. Il s’agit donc de trouver un pourcentage important. Pour le moment les négociations continuent et la grève continue’ »
Revenant sur la nature de la grève, M. Diallo a précisé que celle-ci « n’est pas pour aller ni dans la rue, ni pour casser les biens d’autrui, elle veut dire tout simplement de rester à la maison et respecter une certaine discipline, qui consiste à voir les résultats positifs relatifs à nos revendications projetées ».
Abondant dans le même sens que son camarade, le Secrétaire général de l’USTG a enchainé : « (…) Nous utilisons la grève pour forcer le gouvernement à donner nos droits(…). Nous ne sommes pas des politiciens. La politique ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse, c’est notre pain pour nos familles. Sous peu de temps, nous obtiendrons beaucoup », a promis le syndicaliste devant ses camarades. « En attendant, « nous allons continuer les négociations pendant la grève », a conclu M Louis M’Bemba Soumah.
Nous y reviendrons