Guinée: Conakry paralysée par une nouvelle pénurie de carburant

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Depuis mardi 9 septembre, l’approvisionnement en carburant connaît de sérieuses perturbations dans la capitale guinéenne. Stations-service bondées, files interminables et marché noir en pleine flambée : à Conakry, se procurer de l’essence est devenu un véritable parcours du combattant.

Stations prises d’assaut

À Gbessia, Dabondy ou encore Bonfi, automobilistes et motards se pressent dans l’espoir d’obtenir quelques litres. Là où il reste du stock, les stations sont littéralement envahies. Ailleurs, les pompes sont à l’arrêt, faute de carburant disponible.

À Dabondy, la scène se répète : les conducteurs arrivent, demandent, puis repartent bredouilles. Dans les rares stations encore ouvertes, l’attente s’éternise et les esprits s’échauffent. « Ce matin, j’ai patienté plus de deux heures. J’ai fini par obtenir un peu d’essence vers 9 h, mais c’était une vraie bataille pour garder ma place », raconte Mohamed Saliou, rencontré à Gbessia.

Tension et frustration

Souleymane Diallo, motard, déplore une situation incompréhensible : « Depuis le matin, je vois un monde fou dans les stations sans savoir pourquoi. Certains parlent d’un véritable manque, d’autres d’un stockage volontaire pour revendre plus cher. En attendant, nous sommes bloqués, incapables de travailler. »

Dans les files d’attente, la colère gronde, entre disputes, coups de klaxon et soupçons d’arrangements occultes.

Le marché noir flambe

Face à la rareté, beaucoup se tournent vers le marché parallèle. Le litre, vendu 13 000 GNF lundi, s’échangeait déjà à 15 000 GNF mardi, soit bien au-dessus du prix officiel. « Pour moi, l’essence existe bel et bien dans les stations, mais on la cache volontairement », accuse un usager.

Silence des autorités

Pour l’heure, aucune communication officielle n’est venue expliquer les causes de cette pénurie soudaine. En attendant des éclaircissements, Conakry reste paralysée, au rythme des files d’attente et de la flambée des prix.

À suivre…

Gbassikolo.com

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BAMCE
BAMCE
10 septembre 2025 10:47

« VOTEZ POUR LA NOUVELLE CONSTITUTION  »
LE GUINÉEN aime la misère et la galère,si tu le trouves dans ces deux là, ne cherche pas à l’enlever.