Le calendrier électoral en Guinée ne sera pas modifiée, a déclaré en substance Alpha Condé, en visite mercredi à Paris, où il a rencontré le président français François Hollande.
L'opposition guinéenne a une nouvelle fois appelé à une mobilisation de grande ampleur jeudi 23 avril et continue de mettre la pression sur le pouvoir pour obtenir une modification du calendrier électoral. Mais Alpha Condé n'en a cure : pour le président guinéen, qui l'avait déjà affirmé la semaine dernière lors d'un voyage aux États-Unis, il n'est pas question de programmer les élections locales, prévues au premier trimestre 2016, avant la présidentielle fixée à octobre 2015, comme le réclament les opposants.
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Ceux-ci craignent en effet que les exécutifs communaux provisoires, désignés par le pouvoir faute de scrutin à cet échelon depuis 2005, ne favorisent des fraudes massives à la présidentielle, si le calendrier électoral actuel est maintenu. Selon le chef de file de l'opposition, Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé refuse d'organiser un scrutin local avant la présidentielle par crainte d'une défaite qui jetterait le doute sur sa réélection.