Afakoudou ! Goby Condé, le primatologue du palais Gokhi Fokhè à Cona-crimes, est baroque. Il se fait passer pour un homme honnête et intègre dans le patelin. C’est un faux jeton qui s’illusionne être un pro de la primatologie qui étudie les primates. Et dans sa mise en scène logorrhéique, il envoie des piques à la cantonade et hurle ce proverbe africain que chuchotait d’ailleurs Montaigne : « Plus le singe monte haut dans l’arbre, plus il montre son (!). » Houhou ! Houhou ! Houhou ! Et depuis ça fait du bruit dans landerneau…
{jcomments on} Qu’est-ce qui a poussé Gobykhamé à imager sa colère par ce proverbe quand on sait qu’il a l’esprit mal tourné. Surtout que ce ne sont pas tous les derrières des singes qui sont beau à voir haut dans l’arbre. Ah ! Ah ! Ah !
Comment dire les choses sans se montrer fruste ? Goby Condé se montre plouc et ses thuriféraires disent que Mékhé Dounké, votre ragoteur attitré, est incapable de pondre des maux sans insulter. Foin de tous ces cireurs de chaussures ! Goby nous pompe l’air avec toutes ses conneries politiques. Plus il est monté haut dans la magistrature suprême, plus Goby Condé a montré ses limites intellectuelles, sa médiocrité à garantir le développement des Guinéens et de la Guinée, sa capacité de nuisance à dresser les ethnies guinéennes, les unes contre les autres, en les manipulant, en leur mentant.
Regarde, Mborré, dans quelle bauge barbotent les Guinéens et la Guinée ! Par la mauvaise gouvernance de Goby Condé et de son rejeton, le Crésus princier du palais Gokhi Fokhè.
Les écoles et les universités du pays fabriquent des cancres prétentieux. Hôpitaux, dispensaires et centres de santé sont en capilotades. Ce sont des boucheries, des pourrissoirs où des garçons de salle remplacent au pied levé de véreux médecins qui concurrencent les cambistes à Madina et sur l’avenue de la République dans Cona-cris. La recrudescence de la violence et des assassinats politiques est sans commune mesure dans le pays. L’armée guinéenne met en joue les populations affamées qui se résignent à vivre dans la mouise, la débauche, la saleté, la pourriture, les mauvaises odeurs. La voracité et la rapacité des policiers à dépouiller les conducteurs de taxis et de « magbaana » n’ont plus de limite. Dans ce pays de merde, les populaces se laissent manger la laine sur le dos et ça depuis toujours. Pas de changement jusqu’à cet instant précis. D’ailleurs il ne faut pas s’illusionner à noter des améliorations dans les prochains mois avec ce pouvoir en place. Parce que Goby Condé cochonne le bled ! Regarde toi-même Mborré ! Comme le singe dans l’arbre, Goby se dénude séant dans le trône. Il est dans la manipulation politique, dans la division, dans le mensonge et dans le cafouillage pour garder le trône ad vitam aeternam.
Le 9 mai 2015, à Kankan, Goby Condé clabaudait que certains cadres de l’opposition pensent que « seuls les peuls sont capables de diriger la Guinée. Ceux qui me feront échouer ne sont pas encore nés. » Et le samedi 28 mai dernier à Cona-cris au siège de son club politique, le boutefeu du palais Gokhi Fokhè éructe à nouveau dans ses envolées politico-ethniques : « Malinké, malinké, ça veut dire quoi ? » Et ça c’est du Goby Condé pure et dure. Il est sans état d’âme dans sa boulimie à garder le trône par devers tout. Et dans cet esprit il ne s’interdit aucun propos imbécile, aucun acte ignoble. Et malheureusement au lieu de s’entourer d’individus qui osent lui cracher la vérité, il s’assure plutôt les services de Khamané Ousmane de l’UPR, de l’impétrant Bah Guérémassoy ex vice-président de l’UFDG, et d’un certain Sidya Touré de l’UFR en tant son représentant on ne sait toujours pas dans quoi. Et Goby de Fouler aux pieds ce conseil de Kéléfa Sall, président du Conseil Constitutionnelle :
« Ne vous entourez pas d’extrémistes, ils sont nuisibles à l’unité nationale. Evitez toujours les dérapages vers les chemins interdits en démocratie et en bonne gouvernance. »
C’est tombé dans les oreilles de Goby Condé, un sourdingue. Têtu comme une mule, il s’est entouré d’individus qui lui ressemblent. Des gugusses sans scrupules en politique. Qui ne condamnent pas les flics qui ont jeté des bombes lacrymogènes dans la mosquée de Timbo avec juste l’intention satanique de débusquer l’opposant Cellou Dalein Diallo pendant la cérémonie d’inauguration de la mosquée. On a même entendu Khamané Ousmane faire son cinéma : « J’ai grimpé le mur » pour se sauver. Pouah ! Une façon pour ce « nafigui lokhorré » de banaliser le petit nom « grimpeur » de Gobykhamé. Khamané Ousmane et Bah Guérémassoy ne vont pas sourciller même si Goby Condé met le feu au Fouta Djallon pour en découdre avec Cellou Dalein Diallo.
La mosquée est un lieu saint. Le vrai croyant ne souille pas la mosquée. Le vrai croyant ne caillasse pas, ne bombarde pas un lieu saint, ne jette pas des gaz lacrymogène dans une mosquée. Tension… l’on parle de vrais croyants pas de voyous ou d’impies.
Tu sais, Mborré ! Peut-être que si l’on baptise la mosquée de Timbo ou de Fatako du nom de la mère de Goby Condé, histoire de la canoniser aussi comme il l’a fait pour son père en Basse Guinée, le primatologue du palais Gokhi Fokhè ne mettra pas le feu au Fouta Djallon. Parce que dans son état mental actuel, il n’hésitera même pas à envoyer des bulldozers en Haute Guinée pour tout raser. Il s’encroûte. Sinon comment Goby Condé peut avoir le culot, aujourd’hui, de dire d’un air rogue et d’un œil dédaigneux : « Malinké, malinké, ça veut dire quoi ? » Il prétend aujourd’hui que ce ne sont pas les malinkés qui l’ont aidé à grimper au pouvoir. Ah, bon ! C’est un trou de mémoire ou bien c’est de l’imbécillité de sa part ? Pendant la campagne présidentielle de 2010, sur le plateau de la télé bidon nationale, répondant aux questions de Yamoussa Sidibé, il avait martelé que tout malinké qui ne voterait pas pour lui est « un bâtard ». Et les malinkés s’étaient mobilisés à l’aider. Et maintenant il leur crie au nez « Malinké, malinké, ça vaut dire quoi ? » Ça veut dire que Goby Condé est un ingrat, un malhonnête, un ignoble boutefeu, un forban, un dangereux manipulateur. Goby est rien de moins que l’incarnation du diable. Mais Tibou Kamara titre : « Guerre de succession, querelles de légitimité… Libérez Alpha ! » Et dans l’épigraphe de son texte Tibou paraphe que Goby Condé « ne supporte pas la pression des lendemains incertains et du quotidien difficile. »
Afakoudou ! L’on n’a rien compris dans ça. Quelle pression exerce-t-on sur Gobykhamé ? Qui l’exerce d’ailleurs ?
C’est à Goby qu’il faut remonter les bretelles. C’est lui qui est fruste dans son langage. C’est lui qui est en train de forger un avenir incertain aux Guinéens. C’est lui le menteur. C’est lui qui tient le bled et les Guinéens dans la sujétion. C’est lui qui les martyrise. C’est lui qui les fait massacrer par les bidasses et ses donjos. C’est lui qui les endeuille à la moindre manifestation de rue pacifique de l’opposition. C’est lui qui bloque le procès des auteurs du massacre et des violes au stade du 28 septembre de Cona-crimes le 28 septembre 2009. C’est lui qui a convoqué, la dernière fois, les journalistes au palais Gokhi Fokhè, pour leur dire en intelligible voix ceci :
« Personne, personne, je dis, ne me dira ce qu’il faut faire. Seul le peuple de Guinée me le dira. »
C’est dire qu’aucun individu, l’on dit bien aucun individu, ne peut exercer une quelconque pression sur Goby qui ne souffre d’aucun quotidien difficile. Le Crésus princier du palais Gokhi Fokhè ne souffre pas non plus de quotidien difficile. Bien au contraire, il se la pète grave à New York, à Washington, à Londres, à Paris, dans les îles paradisiaques, à Abidjan. Tu vois !
Ce sont les élèves et les étudiants, les chômeurs et les sans emplois de longue durée, les travailleurs sous payés, toutes ces pauvres familles qui ont la fringale, qui connaissent plutôt un quotidien difficile. Par conséquent c’est Goby Condé qui est prié de libérer la Guinée et les Guinéens. Il faut lui crier ça dans les soupapes. Il a juré sur la tombe de son père qu’il ne lit pas la presse écrite, qu’il n’écoute pas la radio, qu’il ne regarde pas la télévision et qu’il ne clique pas sur internet. Un je-m’en-foutiste pire et con que le peuple de Guinée forcera à se rappeler des dires de l’inégalé Kéléfa Sall, le jour de de sa prestation de serment après son resquillage présidentiel :
« Gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes révisionnistes car, si le peuple de Guinée vous a donné et renouvelé sa confiance, il demeure cependant légitimement vigilant. »
Wallahi ! Goby Condé croit que le peuple de Guinée est bête. Il est prêt à mettre sa main au feu pour jurer que le peuple de Guinée ne bougera pas le plus petit doigt pour protester s’il succombe finalement à cette mélodie des sirènes révisionnistes. Qu’il révise la constitution pour se maintenir au kibaniyi ! Et l’on verra…
Benn Pepito