Ce n’est pas quand la révolte franchit les portes du palais que le souverain doit méditer sur ses maladresses. Il risque d’être trop tard pour le président Condé qui n’aura pas su prévenir les nombreuses manifestations de rue qui ont fini par prendre cette ampleur incompressible.
Kaloum est entrée en mouvement et cela dénote un ras-le bol total. Quel message adresser à un président qui a toujours pensé que son peuple est un troupeau de bœufs à conduire à l’abattoir, dès que l’envie le prend d’en sacrifier ? Les choses risqueront d’aller plus vite, parce que la rupture entre Alpha Condé et son peuple est consommée. Le président Alpha Condé vit les moments difficiles de son règne dictatorial. Il se pourrait que le syndrome burkinabé se répète en Guinée ou que l’armée prenne ses responsabilités, pour éviter une guerre interethnique inutile que les propos incendiaires de Bantama Sow ont suscitée. Dans les jours qui suivent, la situation risquerait d’empirer de façon imprévisible. La maladresse du président Condé est d’autant grave, qu’elle aura généré tous les troubles que nous vivons de façon dramatique, au quotidien. La présence des donzos dans la capitale met en évidence l’angoisse du président Alpha Condé mais aussi, et surtout, son souci de sécuriser son pouvoir contre un éventuel coup de force. Voilà qui complique la situation pour un pouvoir, lâché de toutes parts, et qui a raté l’opportunité de se maintenir en selle. La rançon de la mal gouvernance, Alpha Condé la subira, très certainement. Il est difficile de donner une nouvelle chance au président Alpha Condé dont les promesses ne valent pas tripette et dont les intrigues sont connues de tous. Même contre d’autres promesses mirobolantes, il n’est pas évident que les rues se vident avant le départ du pouvoir. Un tournant difficile.
Par BAH Boubacar Binany
Il n’ y a que des prophètes en guinée pour décréter le sort de Alpha Condé président de la république.
Il faut arrêter de délirer, ceux qui veulent que ce pays s’embrase iront les premiers et c’est tout. En tout cas moukhou tan, on est prêt à répondre dans la rue aussi. C’est alpha qui nous empêche de sortir parce qu’il veut trop de démocratie en guinée. Personne n’a le monopole de la violence. Parfois on sait raison gardée. Walaahii.
alpha quittera le pouvoir et le pays seulement après une guerre civile. Il se sauvera et lachera le pouvoir en laissant le pays en feu et en sang. Il n’a pas d’attache dans ce pays.
Je conseillerais au peuple de prendre l’aeroport et le port pour éviter sa fuite le jour ou le pouvoir sera dans la rue pour eviter cette fuite.
Il doit payer pour le mal qu’il a semé et ne pas vivre de ses biens mal acquis