GENÈVE (29 décembre 2023) – Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit aujourd’hui préoccupé par la répression accrue de la liberté de la presse en République de Guinée et a exhorté les autorités de transition à changer de cap.
Des journalistes ont été harcelés et intimidés, agressés et arrêtés, du matériel saisi et démantelé, des transmissions de diffusion bloquées et des chaînes de médias brouillées, suspendues ou fermées. L’accès à plusieurs sites de médias sociaux a été bloqué et l’accès à Internet restreint », a déclaré M. Türk.
« Ces mesures ne respectent pas les exigences strictes du droit international relatif aux droits humains. Il faut y mettre un terme dans les plus brefs délais et faire pleinement respecter le droit à la liberté d’expression et d’opinion.
Le 6 Décembre le régulateur des médias a ordonné àCanal+, un fournisseur français de télévision payante, de cesser de diffuser des contenus de radio et de télévision de radiodiffuseurs privésDjoma, ettrois jours plus tard, lui a ordonné de suspendre les contenus de deux autres radiodiffuseurs privés,EvasionetEspace,invoquant des impératifs de sécurité.
Deux mois plus tôt, le 16 octobre, les forces de sécurité avaient arrêté au moins 13 journalistes qui s’étaient rassemblés à Conakry pour protester contre la censure et demander la levée des restrictions imposées au site d ‘information GuinéeMatinen août. Ils ont été libérés le jour même, mais les poursuites pénales engagées contre eux sont toujours en cours.
Les restrictions ont commencé en mai, coïncidant avec des manifestations menées par l’opposition contre l’autoritarisme perçu de la part des autorités de transition et la lenteur des progrès dans la transition vers un ordre constitutionnel.
Accès à laGuinéeLessites web de Matin etd’AfricaGuinéeont été restreints en mai, et les émissions de deux stations de radio privées –FimFM etDjomaFM– ont été brouillées. Toujours en mai, des émetteurs appartenant au groupe de médias indépendantAfric Visionont été démantelés et saisis, et deux reporters des sites GuinéeInfo etGuinée114ont été arrêtés par des militaires qui les ont insultés, ont menacé de crever le pneu arrière de leur moto et ont frappé l’un d’eux à la tête. Lors d’un autre incident survenu en mai, le personnel des stations de radioFimFM etDjomaFMa été convoqué par le régulateur guinéen des médias et réprimandé pour des déclarations critiques faites à l’antenne lors d’un débat sur les manifestations de l’opposition.
Les sites de médias sociaux, notamment Facebook, Instagram, WhatsApp et TikTok, sont bloqués depuis au moins le 24 novembre, selon l’Observatoire ouvert des interférences de réseau (OONI), et l’accès à Internet est restreint depuis plusieurs mois.
Les autorités de transition ont invoqué des impératifs de sécurité nationale pour justifier l’imposition de restrictions aux médias et aux plateformes de communication en ligne. Toutefois, pour être conforme aux obligations internationales de la Guinée en matière de droits humains, toute restriction à la liberté d’expression doit être légale, nécessaire et proportionnée.
« Ces restrictions largement excessives des libertés fondamentales ne servent qu’à rétrécir l’espace civique et à faire reculer le respect des droits de l’homme à un moment où ils ont le plus besoin d’être soutenus et respectés en Guinée », a déclaré la Haut-Commissaire. « J’exhorte instamment les autorités de transition guinéennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour remédier immédiatement à cette situation préoccupante. »
Pour obtenir de plus amples renseignements et pour les demandes des médias, veuillez communiquer avec :
À Genève
Marta Hurtado – + 41 22 917 9466/marta.hurtadogomez@un.org
À Nairobi
Seif Magango – +254 788 343 897 /seif.magango@un.org
Tag et partager
Twitter@UNHumanRights
Facebookunitednationshumanrights (en anglais seulement)
@unitednationshumanrights Instagram
Oui. J’ai compris avec le développement de l’activité Internationale qu’il ya des dogmes dans le pays des droits de l’homme. Je ne suis qu’un un citoyen integre qui ne met pas tout à la poubelle même si ce n’est pas un Angbassanlé mal organisé dixit Pan African. Tu vois, je suis contre ton incohérence. Je suis cohérent, je le redis encore, l’avènement de CNRD est la suite logique de la mal gouvernance de alpha et le temps qu’il mette là est la faute des grands partis d’opposition. ( Mauvaises stratégies et manque d’anticipation). Imaginez que con de revenir toujours à… Lire la suite
Voici la réaction de Morissanda Kouyate un autre ANGBANSALE très cynique
*Nous attendons d’être officiellement saisis. J’attends qu’ils nous envoient une note officielle, et nous allons réagir parce que chacun est dans son rôle », DOUMBOUYA avait dit à l’assemblée générale des Nations Unies que la démocratie n’est pas bon
Mon ami Jacques
J’ai l’impression que vous mélangez tout ou vous voulez défendre DOUMBOUYA et son CNRD ANGBANSALE coûte que coûte. Vous comparez la France et la Guinée en matière de censure et liberté d’expression, je vous ai dit de sortir dans le déni pour ne pas qu’on vous dit vous êtes de mauvaise foi parfois
Voilà ce qui fait mal ces pseudos organisation faîte pour parler uniquement de l’Afrique. On les attendent pas quand on coupe la TV Russe en France. On menace, on ne donne plus la parole aux gens qui ont d’autres options sur Gaza, la Russie, l’islam…. Et c’est flagrant. Des résolutions de paix bloqué aux nations unies .. bien sûr que ces restrictions me font mal mais préfère les positions de mon bamcé