
Le président de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya, continue de serrer la vis dans le secteur minier. Dans un décret publié le mercredi 14 mai 2025 au journal télévisé de la télévision nationale, il a ordonné le retrait de concessions minières ainsi que de permis d’exploitation industrielle et semi-industrielle à une cinquantaine d’entreprises opérant sur le territoire national.
Au total, 53 sociétés sont concernées par cette mesure. Parmi elles figurent plusieurs acteurs majeurs du secteur minier guinéen, notamment :
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La Société des Bauxites de Guinée
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La Société Bauxite de Kimbo
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Forward Africa Ressources, spécialisée dans la bauxite
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Teresa Mining Logistics
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Xing Rong Mining Development
Les permis retirés portaient sur l’exploitation de ressources stratégiques telles que la bauxite, l’or, le diamant et le graphite. À ce stade, aucune explication officielle n’a été donnée pour justifier cette décision qui marque un nouveau tournant dans la politique minière du régime de transition.
Depuis son arrivée au pouvoir en septembre 2021, le général Doumbouya a multiplié les initiatives pour recentraliser la gestion des ressources naturelles du pays et assainir les procédures d’attribution des titres miniers. Plusieurs contrats et concessions ont déjà été révisés ou annulés dans le cadre de cette politique visant à garantir une meilleure transparence et à défendre les intérêts économiques de l’État.
Une liste non exhaustive, des enjeux majeurs
Bien que la liste complète des sociétés concernées n’ait pas été rendue publique dans son intégralité, la mesure touche une part significative du tissu minier national. Elle pourrait avoir des répercussions économiques importantes, notamment en termes d’emplois, d’investissements et de partenariats internationaux.
L’annonce de ces retraits soulève également de nombreuses interrogations dans les milieux économiques, d’autant plus que les motifs juridiques ou économiques de cette décision n’ont pas été précisés par les autorités.
Et après ?
Reste à savoir si cette décision s’accompagnera d’un nouvel appel d’offres, d’une réforme du Code minier ou d’un plan de redéploiement stratégique des ressources naturelles du pays. En attendant, les observateurs nationaux et internationaux restent attentifs à la suite de cette initiative, qui pourrait redessiner durablement le paysage minier guinéen.
À suivre…
Gbassikolo.com
Les 2 bizness les plus (souvent) profitables chez nous : les contrats miniers et les partis politiques _ environ 300 chacun…
Si c’est dans l’intérêt de la Guinée, on soutien la mesure mais, si c’est pour exercer un chantage à ses sociétés afin de s’enrichir de plus, ils payerons la forfaiture
Retrait de PLUS de 50 PERMIS MINIERS
My God !
Y en avait tant que ça ?
Je me demande si ces entreprises payaient les impôts dus .
Peut-être ont elle cessé de » GRAISSER LES PATTES » .
Pas étonnant que le PILLAGE de nos ressources soient si énormes !
Maintenant , COMBIEN en reste -t – il ?
COMBIEN nous rapportent elles ?
UNE AUTRE HISTOIRE !
CES MAUDITES MINES qui nous empêchent, en réalité, de TRAVAILLER !
Sans mines , je suis persuadé que nous aurions plus avancé dans le BIEN-ÊTRE de nos POPULATIONS !