
À quelques mois des scrutins présidentiel et législatifs prévus en décembre, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a exhorté, jeudi 25 septembre, les autorités guinéennes de transition à respecter les normes internationales en matière de droits humains.
Dans une déclaration publiée en marge du référendum constitutionnel du 21 septembre, le responsable onusien a rappelé l’importance d’une « participation effective de tous les électeurs, des candidats et des partis politiques », ainsi que de processus « inclusifs et transparents ».
Libertés fondamentales bafouées
Volker Türk a jugé « inacceptables » les restrictions imposées aux partis politiques et aux médias. Depuis mai 2022, les manifestations politiques sont interdites dans le pays, une mesure appliquée de manière large et qualifiée par l’ONU de violation des droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association. Plusieurs médias ont également été suspendus ou fermés.
Arrestations et disparitions
Le Haut-Commissaire s’est alarmé du sort d’au moins dix personnes arrêtées par les forces de sécurité, parmi lesquelles figurent les figures militantes Sadou Nimaga, Foniké Mengué, Billo Bah et Habib Marouane. « Leur sort reste inconnu », a-t-il souligné, appelant à leur libération et à la conduite d’enquêtes « indépendantes et impartiales » sur ces cas de détention arbitraire et de disparition forcée.
La grâce de Moussa Dadis Camara pointée du doigt
Autre sujet de préoccupation : la grâce présidentielle accordée cette année à l’ancien chef d’État Moussa Dadis Camara. Condamné à vingt ans de prison pour crimes contre l’humanité liés au massacre du 28 septembre 2009, il avait été libéré par décision des autorités militaires.
« Le droit international interdit les grâces pour des crimes aussi graves », a martelé Volker Türk, demandant l’annulation de cette mesure.
Une transition sous pression
Alors que la transition politique guinéenne est censée ouvrir la voie à un retour à l’ordre constitutionnel, l’ONU insiste sur la nécessité pour la junte de respecter ses engagements internationaux. Pour Volker Türk, la tenue d’élections libres, inclusives et transparentes sera le véritable test de la crédibilité du processus en cours.
Gbassikolo.com
» Celui d’Atlanta » demande :
» QUI osera te demander des comptes si tu finances sous fonds propres ton ERECTION » ?
(Quelle idiotie)
Réponse : TA FEMME !
Et TOC !
Si tu as financé sous fonds propre ton érection qui osera te demander des comptes….
A supposer ( A Supposer ) que ces bandits annulent la grâce de Doumbouya pour Dadis ,
QUELLE SERA LA SUITE ?
On EXTRADE DADIS ou CES BANDITS VONT LE CHERCHER ?
Et c’est la meme ONU qui recoit au meme moment 2 criminels a se pavaner a leur tribune, Netanyau et Amara Camara…
Parfois je comprend (un peu) ce que « Yellow Man » (Trump) lui reproche…
La junte s’en foute des injonctions de l’ONU une coquille vide.
Aucun pays et aucune organisation internationale où régionale ne viendra libérer la Guinée ou instaurer la démocratie. Longtemps les Guinéens fabriqueront et restent soumis aux dictateurs,ils seront dans les ténèbres
L’ONU !!! Que vaut la parole de cette institution inutile qui n’est respectée par personne ? Putain, Doumbouya a gracié Dadis juste pour se reconcilier avec la Foret, celui qui ne comprend pas cela, ne comprendra rien de la situation politico-ethnique de la Guinée . .Que vaut le droit dit international dans un pays aux mains des militaires et où il y a pas d’opposants courageux à part les petits jeunes ( Aliou Bah, Foniké et Bilo ) ? Les carottes sont cuites, sauf accident de parcours ou un autre coup d’état militaire mais notre pays sera encore dans la… Lire la suite