Le système sanitaire de la République Guinée est confronté à plusieurs défis, notamment le faible financement pour le traitement de certaines épidémies, le manque en infrastructures sanitaires mais aussi l’inexistence des équipements adéquats dans des structures et hôpitaux du pays.
À cette liste, s’ajoute également le faible taux des cadres formés dans certains domaines spécifiques du sous secteur de la santé guinéenne. En bucco-dentaire par exemple, la Guinée a environ 286 chirurgiens-dentistes dont 53 dans le secteur privé. Pourtant, le ratio de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), fait état d’un chirurgien-dentiste pour 10.000 habitants. Et notre nation à date, ne dispose que d’un seul pour 50.090,014 habitants.
Pour répondre à cette urgence, les professionnels de la santé vont se pencher sur cette problématique, devant amener l’État à prendre de fortes mesures afin de remédier à cela.
« La santé bucco-dentaire constitue en Guinée un véritable problème de santé publique, avec un fort taux de mortalité et cela à tous les âges. Malheureusement, ces pathologies sont souvent mis sous silence parce que les patients eux-mêmes ne savent pas où s’orienter. Je pense que le travail que nous allons faire durant ces quatre (4) jours d’échanges permettront de sortir de cette situation, pour qu’enfin on ne parle plus de pathologie bucco-dentaire liée à des stades très avancés, parce que 90% des maladies de la sphère de cette catégorie peuvent être prévenues par la prévention active, primaire et secondaire», a fait savoir le Professeur Rafiou Diallo, Coordinateur de ce programme national.
La santé bucco-dentaire est une partie intégrante de la santé en général et du bien-être de tous les individus. Selon les spécialistes, les affections bucco-dentaires figurent parmi les malades non transmissibles les plus courantes. On peut citer entre autres : les caries dentaires, les cancers de la cavité buccale, les traumatismes dentaires et maxillo-faciaux, les manifestations orales de l’infection à VIH-SIDA, les anomalies congénitales etc.
En région africaine, les affections bucco-dentaire touchent des centaines de millions de personnes, les ménages et peuvent se manifester tout au long de la vie par les douleurs, le défigurement, l’isolement, la détresse et la mort.
C’est pourquoi au nom du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé en Guinée (OMS), l’administrateur national chargé du système de la santé au Ministère de la Santé et de l’hygiène Publique, a déploré le fait que notre pays ne dispose aucun plan qui puisse clairement définir sa vision stratégique de la santé bucco-dentaire.
« D’après les données de la littérature, les cellulites d’origine dentaire affectent environ 39,68% des patients à Conakry, tandis qu’à l’intérieur du pays, elle touche entre 54 % et 48% des populations, plus précisément dans la région de Boké et la préfecture de Mandiana. Cependant, le constat a été que le pays n’a aucun code défini clairement à travers un plan, sa vision stratégique de la santé bucco-dentaire. Ainsi, un plan de stratégique s’avère nécessaire afin de définir très clairement les orientations sur le but et les objectifs à atteindre(…)», a fait savoir Dr Sadou Sow.
Sur les 38 districts dentaires du pays, seulement 7 disposent d’équipements dentaires formels, 21 disposent d’équipements non formels et les 10 autres n’ont ni infrastructures ni équipement dentaire. D’où la tenue de cet atelier d’élaboration du plan stratégique (2024-2028), devant permettre à la Guinée de disposer prochainement d’un programme national du code dentaire.
Avec Mediaguinee
Gandhi, le niveau est bas partout c’est ça la mondialisation ou le capitalisme. On veut réussir et gagner assez d’argent et rapidement. Être influenceur, être start-uper, entrepreneur … Voilà, c’est comme ça actuellement, c’est la mode.
Jacques ce n’est pas parce qu’on s’est assis 5 ans sur les bancs d’une fac qu’on doit obligatoirement obtenir un diplôme. Le niveau a tellement baissé en France, qu’une étudiante de L3 voulait un 10 à sa copie blanche, uniquement parce qu’elle avait été présente à son …. rattrapage !!!
Moi personnellement je ne voudrais pas être soigné par un dentiste (ou même un chirurgien) en Guinée, c’est très clair.
Me Gandhi, j’aimerais que tu te renseigne sur le ratio de dentiste en France ou en Angleterre voire aux USA, par rapport à la population et après on en discute. Juste sur ce domaine de santé fait un comparatif avec le temps de sékou. Tous les bons médecins sont allés au Gabon, Sénégal, côte d’Ivoire….. Il faut savoir ce qu’on veut. Ce service est aujourd’hui même dans les pays développés est dans le privé. En Guinée on a cette faculté de tout mettre à la poubelle au lieu de se remettre en question et se projeter en prenant les éléments… Lire la suite
Nous avons là un service de santé vital pour l’homme qu’on a transformé en service de luxe. Le système libéral a fait que ce service n’est accessible aux personnes riches et nantis et les autres qui sont la grande majorité sont laissés en dehors. Effectivement en Guinée, le nombre de dentistes ne peut être que minime car le marché est très restreint vu le pouvoir d’achat de la population. Voir un dentiste dans ce pays n’est réservé qu’aux riches et les riches dans ce pays on les compte au bout des doigts. Dans ce pays quand on a mal à… Lire la suite
Les Médecins formés en Guinée sont des Assassins autorisés, ils manquent de formations, matériels,…
Le seul secteur d’activité où il n’y a pas de pénurie en Guinée, c’est le chômage.
En revanche il y a surpopulation chez les militaires (officiers de surcroit) qui ne servent strictement à rien, mais il ne faut pas compter sur ces abrutis pour scier la branche sur laquelle ils sont assis. Il va bien falloir la scier cette branche !!!