GBK Dans un point de presse qu’il a animé aujourd’hui, le porte parole du gouvernement, le Ministre Damantang Camara, a estimé que le communiqué de la communauté internationale appelle quelques constats…, et non des moindres… Lisez !
{jcomments on}« Dans le communiqué de la communauté internationale, un certain nombre de constats mérite d’être fait. Le premier c'est que de manière générale des anomalies et des manquements ont été identifiés par nos partenaires dans huit circonscriptions électorales. Ce qui suppose que dans les trente autres on peut estimer légitimement que les choses se sont relativement correctement passées. Le deuxième constat, c'est que sur ces huit circonscriptions identifiées dans lesquelles, il semble y avoir des problèmes, des anomalies, des manquements, vous en n’avez deux où le RPG-Arc-en-ciel a été gagnant à l’uninominal, deux ont été gagnées par l’UFDG et les quatre autres ont été remportées par l’UFR .
Les anomalies qui ont été dénoncées par la communauté internationale concernent la mouvance présidentielle au même titre que les autres" (l’opposition).
Qu’on soit très clair, ces anomalies nous concernent au même titre que les autres. Nous en sommes d’ailleurs les premières victimes et nous entendons également exercer toutes les voies de recours pour que la normale soit dite.
Nous, nous sommes des légalistes. C’est pourquoi nous avons déjà décidé de nous plier à toutes les décisions qui seront prises par la cour suprême sur l’ensemble des revendications. Nous demandons à nos frères de l’opposition de faire la même chose. ( …)
A l’heure où je vous parle, les membres de l’opposition siègent dans les commissions de centralisation et de dépouillement. Donc, je crois que s’agissant du processus électoral lui-même, il n’y a aucune forme de retrait de l’opposition qui permettrait de dire que des résultats sont proclamés en leur absence. En ce moment même à Matoto et à la CENI, les membres statuaires de l’opposition en plus des commissaires siègent et participent au dépouillement. Donc, cette décision de l’opposition n’a pas d’influence sur la qualité des résultats qui vont être donnés plus tard.
Il y a des voies de droit en Guinée pour annuler un bureau de vote, une circonscription. Que l’opposition utilise ces voies de droit. Et je note avec un peu de désarroi que le communiqué de l’opposition est entre parenthèse volontairement flou puisqu’il n’est adressé à personne. Il n’indique pas comment cette annulation doit être faite. Il n’indique pas quand, par qui et quel moyen on doit annuler ces élections. Donc, tant que les facteurs ne sont pas clairs, il sera très difficile pour moi de les comprendre. Mais je pense que par simple respect pour les trois et quelques millions de guinéens qui se sont déplacés le 28 septembre, il est totalement incongru de demander l’annulation de ces élections. »