La gare de Dabola: Patrimoine déchu à l’épreuve du temps

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Le train Conakry_Kankan a eu ses heures de gloire sous le premier régime qui l’a hérité de la période coloniale. Mais de nos jours ce passé qui a tant fasciné n’est plus qu’une peau de chagrin.A Dabola ville du centre de la Guinée, les ruines d’une gare témoigne que la ville a connu le train même si la gare n’est plus qu’une vaste étendue de bâtiments en ruines que ce partage menuisiers, decortiqueuses d’arachides et flâneurs.

Dans ce capharnaüm, casquette vissée à la tête Djibril Diallo en poste depuis le 10 mars 1982 veille sur ce patrimoine déchu.

Comme chef de gare,il a connu l’arrêt du trafic en 1987 et a assisté impuissant au pillage de la voie ferrée par endroit.

A sa venue,trois trains de marchandises, trois rames voyageurs et une autogame assuraient le trafic.

La gare de Dabola était alors une gare de formation mais avait la particularité de n’avoir pas de buffet comme ses soeurs de Mamou,Kindia ou Kankan.

Le chef de gare occupait le bâtiment principal puis il y avait un local alloué au PVGV pour petite vitesse,grande vitesse destiné à abriter l’enregistrement des bagages,il y avait aussi un poste de police.

Pour l’heure, le souhait de Djibril Diallo même s’il n’en croit plus trop est de voir ce trafic ferroviaire florissant autrefois renaître de ses cendres,surtout que depuis 1987 avec ses cheminots, il n’a reçu le moindre francs à titre de salaire.

Une réduction du personnel des gares de la ligne avait été demandée pour que ceux qui sont maintenus soient pris en charge, la mesure a été appliquée mais les choses ne se sont pour autant pas amélioré.

 Aminata.com

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