Le but de cet article n’est pas de faire de la politique, il est le résultat d’une analyse des données réelles afin de faire une comparaison entre le passé et le présent pour mieux prévoir le futur. Il y a une différence entre la politique et l’économie ; même s’il y a des zones de croisements entre ces disciplines, l’économie reste une application concrète de la politique. En terme de bonne gouvernance, force est de constater que notre pays a pu relever un certain nombre de défis durant ces huit (8) dernières années.
Tout d’abord, on parle d’un mouvement, lorsqu’un objet se déplace d’un point à un autre ; on parle de la CROISSANCE lors que les facteurs de production affichent des résultats positifs.
Chaque année, tous les pays en général (surtout les pays en développement) élaborent un rapport de mise en œuvre de la stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté (DSRP). Ce rapport de document est établi par les pays, en consultation étroite avec les parties prenantes et les partenaires de développement, dont la banque mondiale et le fonds monétaire international (FMI). Pour cette année, les rapports sur la Guinée affichent une évolution positive et respectable de son économie (Voire le site web du FMI).
La croissance économique a connu une forte amélioration en passant de 1,9% en 2010 à 4% en 2011, ensuite, elle a enregistré un ralentissement cause de l’épidémie de fièvre Ébola et l’instabilité politique. Après ce ralentissement, l’activité économique a rebondi en 2016, avec un taux de croissance réelle du PIB estimée à 6.6%, ensuite à 6,7% en 2017, grâce notamment à une production minière en augmentation du fait du démarrage des nouveaux projets, un accroissement de la production agricole et de la production d’électricité.
Grâce à l’appui du gouvernement dans le secteur agricole, et à la promotion de l’industrie guinéenne, la part de l’agriculture dans le PIB est passée de 14, 2% en 2010 à 19 ,7% en 2016, la part de l’industrie est passée à 37,7% en 2016 alors qu’elle était à peine 15% en 2010, ce qui prouve que le pays s’industrialise petit à petit. Ces résultats sont imputables à l’efficacité des mesures qui ont été prises par l’Etat guinéen.
En matière de finance publique, les efforts ont porté principalement sur l’exécution du budget conformément aux priorités du DSRP et au programme de référence élaboré avec le FMI, l’exécution des dépenses sur la base des crédits, la suppression des opérations extrabudgétaire, le respect du principe de l’unicité de caisse, et la rationalisation des missions à l’extérieur et des évaluations sanitaires. Ces mesures ont permis de réduire de façon considérable le déficit budgétaire, qui est passé de 14,3% en 2010 à 3,9% en 2013, remonté à 8,1% en 2015 cause de l’Ebola et ensuite redescendue à 1,4% en 2016.
Dans le domaine de l’électricité, le gouvernement a engagé un vaste programme d’étude, d’équipement, de réhabilitation et de réalisation des infrastructures énergétiques, ces actions menées ont permis à l’Etat de construire le barrage Kaleta , le barrage Souapiti (en cours) et bientôt ça sera le barrage Amalia. Suite à ces actions, il ne serait pas exagéré de surnommer le Président Alpha Condé comme étant « le Président de l’énergie ».
Le plus important dans cette histoire est que, le gouvernement s’est doté d’un nouveau plan de développement pour la période 2016 à 2020. Ce plan, qui constitue désormais le seul document de référence en matière de développement, vient remplacer le troisième document de stratégie de réduction de la pauvreté pour 2013-2015. Ce plan quinquennal a été adopté non seulement par l’Assemblée nationale mais aussi par les partenaires au développement.
Salou NABE, Lyon- France
Erratum, lire : les perspectives de croissance sont compromises.
Rectificatif, lire : qui prête nettement à confusion.
De deux choses l’une, soit l’auteur de ces lignes est en déphasage profonde avec les contingences locales et autres réalités du terrain, ou il use du militantisme pour embellir la gouvernance du plus médiocre Président de l’histoire de la république. Aujourd’hui plus que jamais auparavant, les perspectives de croissance économique sont comprises par la gestion approximative des affaires au sommet de la hiérarchie depuis la cooptation du fameux professeur.Tout les indicateurs sont au rouge, le panier de la ménagère subi de plein fouet la gabegie érigée en système de gouvernement par AC et ses acolytes.En Guinée,sous le régime du Rpg,… Lire la suite
Les réponses à la question de l’article sautent aux yeux de quiconque voyage à Conakry, lit la presse sur les scandales avec un engagement patriotique minimal et non avec les œillères de l’opportunisme abject. Ah oui ! j’oubliai. Alpha a annoncé un nouveau gouvernement ! Dans les semaines à venir, vous verrez toute sorte de spécialistes sur le net avec des questions et des analyses idiotes. Mais ils perdent leur temps. Alpha dont le français est approximatif au mieux ne comprend rien des analyses toutes aussi approximatives et voilées d’opportunistes faisant du coup de pied en direction de son palais.… Lire la suite
Mr Salou NABE, depuis quand n’êtes-vous pas allé pour plus d’un semaine de vacances en Guinée ?? – Il y a une TRÈS grande différence entre ce que le FMI et la BM disent dans lors des conférences de presse obligatoires de fin de mission et ce qui est écrit dans les notse confidentielles a diffusion limitée en fin de mission. – Cela est le cas pour tous les pays en faillite qui pourraient subir des conséquences sociales catastrophiques si la vérité était dite sur l’anti-gouvernance en cours dans les pays évalués et dont les PTF ne veulent pas porter… Lire la suite
Depuis quelques jours, une mission d’évaluation du FMI séjourne en Guinée. Cette mission a été précédée par une autre en mars dernier. Au cours de cette première mission dite de pré-évaluation, Guinéenews a appris que la note D, a été attribuée à la Guinée, au titre de sa note souveraine…..
http://guineeactu.info/actualite-informations/actualite-informations-generale/7722-economie-les-griefs-de-la-mission-devaluation-du-fmi.html