GBK Le ministre délégué au budget, Mohamed Diaré, a annoncé, mercredi à Conakry, que le budget de l’État a subi de plein fouet les conséquences du ralentissement économique provoquant un manque à gagner d'environ 1 400 milliards de francs sur toute l'année, soit 3,2 pour cent du Produit intérieur brut (PIB).
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Selon le ministre délégué au budget en marge de l'ouverture de l'examen du projet de lois des Finances 2014, si cette situation s'explique en partie par le choc enregistré dans les mines avec la baisse des activités du projet Simandou et l'arrêt de la production d'Alumine de Friguia, il reste que les troubles politiques liés à l'organisation des législatives provoquant la fermeture des commerces y ont contribué.
Effectivement de septembre 2011 jusqu'aux législatives du 28 septembre dernier, la Guinée a été secouée par de multiples manifestations politiques ayant fait une cinquantaine de morts.
Outre ces agitations politiques, le secteur minier a été marqué par le départ ou la fermeture de nombreuses entreprises minières en raison de la politique minière des nouvelles autorités.
Toutefois malgré ces chocs, ajoute le ministre Mohamed Diaré, l'appui du gouvernement guinéen au secteur agricole a permis d'atténuer l'impact de ses recettes.
S'agissant des recettes et dons prévus pour l'année 2014, ils se chiffrent, selon le ministre, à 12 137,53 milliards de francs guinéens, soit 1 213 milliards de francs CFA.
Outre la présidente du CNT, Hadja Rabiatou Sérah Diallo, la session parlementaire extraordinaire s'est tenue en présence des membres du gouvernement et d'une centaine de conseillers et de diplomates.
Cette session extraordinaire intervient au moment où le gouvernement et l'opposition sont à couteaux tirés autour de la méthode d'adoption du projet de budget.
Pour l'opposition, la nouvelle Assemblée nationale est mieux placée pour examiner le projet de Budget 2014, alors que le pouvoir a misé sur le CNT, qui attend de passer la main.
APA