GBK Lors de l’émission des « Grandes Gueules » du vendredi 18 octobre 2010, les journalistes interrogent l’ex-Premier ministre Lansana Kouyaté sur un scandale immobilier qui existerait sur la vente de parcelles au Centre émetteur de Kipé à une société chinoise.
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Les faits en eux-mêmes sont les suivants : à la faveur d’une transaction entre l’Etat guinéen et une société chinoise, un immense espace situé à Kipé a été semble-t-il attribué à cette société immobilière. Il se trouve que l’espace en question appartient à la Lybie par le biais de son entreprise d’investissement la Laico. Elle en est propriétaire en vertu d’un titre foncier qu’elle aurait acquis en payant, en deux virements distincts, 12 millions de dollars à la Guinée.
Un des virements a été effectué sur le compte de la BCRG et un autre sur un compte … d’une société privée BESTRIB SARL, au … Sénégal.
Pourquoi l’affaire concerne Lansana Kouyaté ? Parce que lors de cette transaction (novembre 2007) il était le Premier ministre de la Guinée. Et alors ? et alors la lettre qui réclame à la Laico (fac-similé ci-joint) le reliquat de 9 millions et qui indique le compte où cet argent doit être versé a pour en-tête la Primature de la république de Guinée. De plus, elle est signée par un certain Babacar Hamed « Conseiller Personnel » du Premier Ministre.
Il se trouve que lors de l’émission de ce vendredi sur Espace Fm, à la question de savoir si il connaissait ce Babacar Hamed, Lansana Kouyaté a répondu, droit dans les yeux des journalistes de Espace fm : « NON » !!!
Nonobstant cette lettre, toute l’administration guinéenne a connu ce Babacar Hamed comme un intrigant très influant et homme de main du Premier Ministre. Pourquoi ment-il alors ? que cache-t-il ? à qui appartient cette société sénégalaise ? où sont passés les 9 millions de dollars payés par la Lybie ?
La Guinée se retrouve une fois de plus au coeur d'un scandale financier aux ramifications internationales. Notre patrimoine foncier est cette fois menacé et 9 millions de dollars flottent dans la nature ou dans les poches de quelques privilégiés au détriment du peuple de Guinée. La réponse à ces questions risque de soulever un scandale monumental, disons …. un Titanic. Un vrai cette fois.
Balakhissa Samoura