Le peuple vote l’opposition sabote (par Bangaly Condé « Malbanga »)

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GBK Comme le 28 septembre 1958 sous la direction du guide suprême de la révolution, le président Ahmed Sékou Touré, le peuple de Guinée  a encore montré à la face du monde qu’il était mûr et civilisé malgré la fâcheuse volonté de l’opposition radicale de compromettre ces législatives de 2013 et faire perdurer sa prise d’otage qui a commencé depuis l’arrivée du Prof. Alpha Condé au pouvoir, le 7 novembre 2010. {jcomments on}
 
Du non historique du 28 septembre 1958 aux élections législatives de 2013 en passant par le massacre du 28 septembre 2009 sciemment orchestré par certains opposants avides de pouvoir, la date du 28 septembre est en passe de s’identifier davantage à l’histoire guinéenne. Pour les patriotes, c’est  une date historique et mémorable parce que consacre le Non du Peuple de Guinée au Général De Gaule. Pour d’autres,  une date funeste que les éternels ennemis de la Guinée ont concoctée pour hasarder le Capitaine Dadis Camara, actuellement en exil.
 
Aujourd’hui encore, ce sont ces mêmes opposants qui tentent  en vain de faire partir le Prof. Alpha Condé en faisant sortir dans les rues des enfants innocents face aux forces de l’ordre ou en armant des loubards pour tuer leurs propres militants afin de mettre le président de la république au banc  de la communauté internationale ou inciter les militaires à prendre le pouvoir  par la force.  Mais ils ignorent qu’on ne peut pas  cacher le soleil par sa main, encore moins l’empêcher de briller.
 
Le 28 septembre 2013, le peuple de Guinée est sorti massivement et a voté dans le calme et dans la discipline. Pourtant les incendiaires et les journaleux sataniques de la place prédisaient des crises sociales sans précédent émaillées d’affrontements ethniques et de règlements de compte. Aujourd’hui ces apatrides sont à leurs propres frais, le peuple de Guinée lui est sorti vainqueur de ces premières élections législatives pluralistes et démocratiques.
 
Malgré les imperfections, manquements et irrégularités constatés ici  et là  qui ont d’une manière ou d’une autre influencé les résultats des urnes, le peuple de Guinée  est sorti grand de cet accomplissement.  Même si quelques jours avant la proclamation des résultats provisoires par la CENI, les deux bords de la politique guinéenne avaient déjà crié aux fraudes massives. Le parti présidentiel dénoncera la fraude dans la capitale et l’opposition radicale  relèvera des irrégularités et des manquements   à l’intérieur du pays et réclamera par conséquent l’annulation pure et simple du scrutin.
 
C’est cela le grand paradoxe de ces élections législatives. Que la mouvance présidentielle et l’opposition dite radicale  crient aux fraudes signifie, à n’en pas douter, que la vraie démocratie a  commencé à naitre en Guinée.
 
Habituellement et ce qui est de coutume dans les pays africains en général, c’est l’opposition qui dénonce toujours les fraudes électorales quand le parti présidentielle s’octroie les 90% des sièges à l’hémicycle.
 
Ces législatives guinéennes ne sont-elles pas un cas d’école en Afrique ?
 
Quoiqu’il en soit, la déclaration du Président de l’Observatoire national des droits humains est suffisante pour convaincre plus d’un sur la sincérité de ces consultations.  « Les irrégularités et les manquements qui ont été constatés ici et là ne sont pas de nature à  compromettre la crédibilité de ce scrutin. Mieux, c’est la première fois en Afrique que le parti au pouvoir partage les sièges à  l’Assemblée Générale avec l’opposition. Nous avons vu ce qui s’est passé au Cameroun, au Gabon au Togo et en Côte D’Ivoire. Disons  que la vraie démocratie a commencé en Guinée… ».
En attendant les résultats définitifs de la Cour Suprême, les enseignements qu’on peut tirer des résultats provisoires de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) sont de trois ordres.
 
Il y a d’abord le caractère démocratique de ce scrutin qui ne peut-être  nié que par les éternels insatisfaits et les politiciens atypiques qui veulent prendre notre pays en otage.
Aussi, y a-t-il la civilité et la maturité politique du peuple de Guinée qui est sorti massivement le 28 septembre 2013 dans la discipline et dans la sérénité pour s’acquitter de son devoir civique.
Enfin, ce scrutin aura permis à chaque formation politique de connaître son poids réel sur l’échiquier politique guinéen.
 
Ainsi le parti présidentiel, le RPG-Arc-en-ciel a été crédité de 46,26 du suffrage national, l’UFDG de Cellou Dalein Diallo 30 % et l’UFR de Sidya Touré 7%. Les autres partis se sont partagé  le reste.
 
C’est sur ces résultats provisoires de la CENI que la Cour Suprême prendra son arrêt le 15 novembre 2013. Il ne faut pas s’attendre à un miracle. Elle ne dira que le droit.
Soit elle confirme les résultats provisoires de la CENI ;
 
Soit elle annule le vote dans les circonscriptions où les irrégularités, les manquements  et la fraude peuvent remettre en cause les résultats réels ;
 
Ou enfin, elle reconsidère les procès-verbaux qui n’ont pas été pris en compte lors de la centralisation dans des circonscriptions électorales comme N’Zérékoré, Boffa, Matoto, Kaloum…
Ce qui n’est pas envisageable par contre par l’instance juridique suprême, c’est l’annulation du scrutin. En aucune manière ces élections législatives du 28 septembre 2013  ne peuvent être annulées.
 
En demandant cela, les leaders politiques de l’opposition radicale se sont non seulement comporté en véritables novices en politique, mais aussi ils ont exprimé clairement leur aversion au succès du Président de la République et au progrès de notre pays.
 
Sinon, avant de demander l’annulation de ces élections, ils devraient d’abord dire au peuple de Guinée comment ils financeront, le cas échéant, les nouvelles consultations ?
 
Ou bien vont-ils rapatrier leurs fonds volés et domiciliés dans les banques à l’extérieur ?
 
Ou bien comptent-ils sur la communauté internationale qui semble déjà satisfaite du bon déroulement du scrutin, ce, malgré quelques irrégularités? Donc qui ne déboursera plus un copeck pour reprendre un scrutin qualifié de transparent.
 
Quelle que soit la décision de la Cour Suprême, l’opposition est prête à mettre sa menace à  exécution en faisant descendre les enfants des pauvres dans la rue pour vandaliser et se faire tuer par des loubards de l’UFDG et de l’UFR constitués en commandos. C’est pourquoi, elle tente d’intimider la Cour Suprême, troubler la quiétude du peuple et défier les autorités du pays. Bref, saboter le vote du peuple.
 
Que l’opposition radicale ne se méprenne pas. Cette fois le gouvernement va sévir contre toute formation politique qui va troubler l’ordre public. Les leaders qui jetteront leurs militants dans la rue seront trimbalés devant la justice et répondront de leurs actes.
 
« La pagaille est terminée. Désormais les débats politiques se font à l’hémicycle, ce n’est plus dans la rue… » A martelé le Professeur Alpha Condé lors  de la célébration du 55e anniversaire de notre indépendance à N’Zérékoré.
A bon entendeur salut !
 
 
Bangaly Condé « Malbanga »
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