Le rapport final de l’évaluation des partis politiques pour l’année 2024 vient d’être publié ce lundi, 28 octobre 2024, par le Ministère de l’Administration du Territoire de de la Decentralisation (MATAD). Ledit rapport annoce la dissolution de “53 partis politiques , 54 suspension et 67 mise sous observation”. Parmi les partis politiques mis sous observation, figurent l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) et l’Union des Forces Republicaines (UFR) de Sidya Touré.
Le Rapport précise que 211 partis politiques ont été répertoriés sur l’ensemble du territoire national dont 37 n’ont encore évalués. “Ces partis feront l’objet de nouvelles rencontres avec les enquêteurs du MATD”, apprend-on.
Cependant, sur les 174 partis qui ont fait l’objet de cette évaluation, “53 sont dissous, 54 ont leurs activités suspendues pour trois (3) mois et 67 sont mis sous observation pendant trois (3) mois”. Et au nombre des partis sous observation, il y a l’UFDG et le RPG, les principales formations politiques du pays.
Ce rapport d’évaluation fait aussi mention du manque de transparence de la situation financière des partis politiques.
“1/3 des partis disposant d’un agrément n’ont pas de compte bancaire, alors que 75% de partis n’ont pas fourni de relevés bancaires ! À quelques rares exceptions, les partis politiques ne tiennent pas leur comptabilité. Seuls 30% des partis ont réalisé un inventaire de leur patrimoine sur les 3 dernières années. De manière générale, les partis politiques font preuve de peu de transparence sur l’origine de leurs sources de financement. Moins d’1/4 des partis politiques disposant d’un agrément ont pu présenter des registres de leur financement”, lit-on.
Nous y reviendrons
Gbassikolo.com
Une manœuvre subtile de la junte pour neutralisé les principaux concurrents et surtout pour mettre à sa botte les partis cabines.
La passivité des principaux acteurs (leaders) politiques et même la population va les coûter très cher.
J’espère que le destin funeste que prepare ces cagoulards fera pschitt.
Donc les putschistes se donnent le droit d’évaluer leurs propres compétiteurs, et désigner ceux qui ont le droit de compétir contre eux.
« Aux armes citoyens… » dit la Marseillaise.
Regardez ces escrocs. Quand bien même les pseudo partis ne seraient pas en règle, ils seront sanctionnés par les électeurs, il n’y a pas péril en la demeure.
Mais qui va juger des criminels qui enterrent leurs collègues (garde présidentielle) dans des fosses communes ?
Il y en a certains qui mériteraient de subir la loi du talion pour intégrer dans leur petite tête (donc avec un petit QI) la portée de leur actes mesquins, mais aussi criminels.