Du rond-point de Cosa, au camp carrefour, en passant par Koloma, le rond-point Bambéto, Bambeto-magasin à Gnariwada jusqu’au carrefour concasseur, la route le prince renvoie une tout autre image ce mercredi 17 août 2022, jour de manifestations à l’appel du FNDC.
Sur l’axe, on y voit des pickups de la CMIS, de la gendarmerie des blindés et citernes à eau, des policiers munis d’armes conventionnelles, des gendarmes, des militaires en béret rouge.
La manifestation a été étouffée, des jeunes pourchassés, certains interpelés.
Sur les lieux, les forces mixtes sont postées à chaque 20 mètres. Malgré la forte présence des forces de sécurité, des jeunes scrutent les lieux soit derrière des concessions, des magasins ou sont sur le trottoir.
Aucune activité commerciale, ou professionnelle n’est jusque-là visible.
Au niveau de Bambeto, nos reporters ont rencontré des jeunes qui se font appeler sans gêne contre manifestants, avec pour motif, la stabilité au niveau de l’axe.
Sanoussy Bah, un d’entre eux a exprimé sa vision de la fermeture des magasins et boutiques ce jour.
« Je ne suis pas content parce que je vois les magasins fermés alors que je sais que ce ne sont pas tous ces vendeurs qui adhèrent aux idéaux du FNDC. Ils ont fermé les boutiques et magasins parce qu’ils ont peur d’être volés ou vandalisés. Nos parents sont tout le temps victimes. J’en appelle aux jeunes de l’axe d’accepter de donner leur voix et non leur vie, c’est très important », dit-il.
Sur les lieux nous avons entendu le même individu communiqué au téléphone demandant « à ses collaborateurs de n’accepter aucun attroupement, et si toute fois les jeunes persistent de contacter les forces de sécurité pour les disperser ».
Avec Mosaiqueguinee
J’en connais, cela fait 60 ans qu’ils gagnent leur vie au prix de l’effort des autres et c’est même pour ça qu’ils s’accrochent au pouvoir comme des sangsues (ils ne savent rien faire d’autre). Si je comprends bien, le CRND ce sont les chevaliers blancs qu’il faudrait laisser agir, et absolument personne – et surtout pas une communauté qui n’existe pas ? – ne doit contester. Il y a beaucoup de contradictions et c’est bien là le problème : fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais. Des comme ça il y en a à… Lire la suite
Quelle ironie.Le 5 septembre dernier,ces mêmes mutins étaient accueillis en fanfare par ces mêmes jeunes sur ce même axe.Les choses ont changé.C’est là où tu comprends que ces jeunes là sont manipulés. C’est une main d’en haut qui donne le mot d’ordre et les jeunes manipulés, comme des robots,se mettent en marche.Ces jeunes dans les rues ne sont pas candidats aux élections. Une main blanche se sert d’eux et leurs parents ne disent rien.Honte au manipulateur voleur. Le voleur est sans mérite. Il ne gagne pas sa vie au prix de son effort ,mais au prix de l’effort des autres.