Massacres du 28 septembre 2009 : Tibou Kamara repond à Sidya Touré…

TiBOU Sidya
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TiBOU SidyaL’ancien Ministre d’Etat Tibou Kamara  a-t-il incité le Capitaine Dadis Camara à massacrer plus de 150 civils dans un stade de Conakry le 28 septembre 2009 ? Pour M. Sidya Touré, Président de l’UFR, M. Tibou Kamara (sans le nommer), était de ceux qui, au nom du respect de l’autorité de l’Etat, ont « excité » le bouillant Capitaine à opter pour une position radicale. La réaction de ce dernier ne s’est pas fait attendre. Nous vous livrons un extrait de l’entretien qu’il a accordé à notre confrère sur place….

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« Dans sa dernière sortie,  loin des révélations annoncées qui supposent un minimum de vérité, Sidya Toure s’en prend à tous ceux qui ont contrarié son destin présidentiel ou seraient un obstacle dans sa relation nouvelle et forcée avec le Président Alpha Condé.  L’homme qui n’assume rien et voudrait continuer à abuser des Guinéens a fait des allusions dans une intention claire : nuire comme à son habitude.  Ainsi, sans me nommer, certains croiront de bonne foi à un mépris alors que c’est le propre des esprits faibles et mesquins , il m’a accusé d’avoir  » conseillé  » Dadis de faire respecter l’autorité de l’Etat et plus généralement, de l’avoir  » excite » souvent.  Il est libre de penser que Dadis fut sous influence et de lui refuser la liberté de conscience mais c’est indigne même pour lui qui n’a pas de scrupules de vouloir réécrire l’histoire pour régler des comptes personnels. Auprès de Dadis, lui – même et d’autres pourraient en témoigner, je me suis employé à rapprocher les positions au point de paraître moins loyal et dévoué à lui que d’autres engagés dans l’épreuve de force. Ma lettre de démission après la tragédie du 28 septembre explique clairement ma position dès le début et mes efforts personnels pour éviter le pire. Alors que la manifestation était interdite, j’ai convaincu le capitaine de l’autoriser au nom de la pluralité et da la libre expression démocratique.  S’il ne voyait plus d’inconvénient à manifester, il a souhaité le report de la date du 28 septembre et a proposé que le meeting prévu se tienne ailleurs qu’au stade du 28 septembre.  Je lui ai dit que c’était nécessaire avant toute décision de consulter les organisateurs qu’étaient les leaders politiques.  Il fut d’accord et m’a demandé de lui passer mon téléphone pour les appeler l’un après l’autre.  Il a commencé par Sidya Toure.  Il m’a informé qu’il n’était pas favorable à un report de la manifestation de l’opposition parce que le temps lui ferait défaut compte tenu de l’heure pour joindre ses pairs et les informer de la demande faite par le capitaine Dadis. La suite,  on la connaît 

Malheureusement pour Sidya Toure qui devra attendre une autre occasion et trouver d’autres moyens de me compromettre, mes opinions et mes positions pendant tout le temps que j’ai exercé des responsabilités et maintenant encore sont connues. Et contrairement à lui, je les assume.  Pour lui pour qui la faute,  c’est toujours les autres dans sa posture ridicule d’homme providentiel et plus ridicule encore de monsieur propre, tout ce qui se fait de bien,  c’est lui, le mal, ce sont les autres. Si avant,  les Guinéens lui accordaient le bénéfice du doute et un tant soit peu de crédit, tous découvrent dans la stupeur et l’indignation ce que Sidya Toure a toujours été C’est – à – dire un menteur, un imposteur, un manipulateur.  Tant mieux pour la morale publique et heureusement pour la Guinée.

C’est dommage que Sidya Toure sorte de la scène politique par la petite porte, sans honneurs ni gloire. Lui, qui se rêvait Président par des intrigues et la manipulation d’une opinion parfois crédule est réduit à faire le courtisan d’un pouvoir qu’il a voué aux gémonies et d’un homme qu’il ne supporte pas.  Il affirme qu’il ne voudrait pas être premier ministre ni attendre rien à son âge qui, il est vrai, lui interdit de croire qu’il a encore un avenir. Un âge qui devrait cependant lui imposer de dire la vérité et de se montrer capable de retenue. Ce serait trop demander à un homme qui, dans sa vie et sa carrière politique très médiocre se distingue par  l’aptitude naturelle- un choix aussi – à trahir et décevoir.  Voilà pourquoi il se retrouve seul aujourd’hui n’ayant ni la confiance de ses partenaires ni l’estime d’une opinion désormais édifiée à propos de la duplicité de l’homme qui a ébranlé le mythe et révélé la vérité d’une âme damnée d’un personnage ambigu »

 

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