A l’occasion du nouvel an, le leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR) en exil et resté longtemps silencieux, n’a pas été tendre sur le bilan des trois ans de Gouvernance du CNRD.
Selon Sidya Touré, le régime du Général Mamadi Doumbouya a une stratégie visant délibérémment à museler toute voix discordante, avec la peur et l’intimidation. Il prévient que malgré la répression, le peuple Guinéen reste debout, et son parti (UFR), ne baissera jamais les bras dans ce combat pour la démocratie, la justice et la liberté. « C’est pourquoi nous exigeons la libération pure et simple de ces prisonniers politiques du CNRD ainsi que leur retour dans leurs familles respectives, à l’occasion de ce nouvel an », a-t-il mentionné.
Pour lui, le glissement de la transition est dû à un manque de volonté des autorités actuelles du pays, doublé du maintien d’une chape de plomb caractérisée par des violations flagrantes des droits humains et des libertés individuelles.
« Il y a trois ans, le pays a été engagé dans une transition voulue par le CNRD avec pour engagement le retour à l’ordre constitutionnel, sur fond d’un chronogramme dont les modalités sont définies dans la Charte de la Transition. En réalité, nous assistons aujourd’hui à un manque de volonté des autorités actuelles de respecter leurs propres engagements, au refus d’amorcer un dialogue inclusif et sincère, et plus grave, au maintien d’une chape de plomb caractérisée par des violations flagrantes des droits humains et des libertés individuelles. C’est dans ce contexte que des médias ont été fermés, des citoyens arrêtés de manière abracadabresque, parfois pour des destinations encore inconnues. C’est notamment le cas des jeunes Foniké Menguè, Billo Bah, Sadou Nimaga, Marwane Camara, Aliou Bah, et d’autres encore », dénonce le président de l’UFR.
Selon Sidya Touré, « il est encore temps de rectifier le tir afin d’apaiser les souffrances des guinéens. Mais cela passe inéluctablement par le retour à l’Ordre Constitutionnel, le retour de la confiance et l’élection de Gouvernants légitimes capables de proposer et d’exécuter un Programme de développement efficace pour le pays », suggère-t-il.
« Pour l’année 2025, je vous demande de rester engagés et mobilisés pour répondre à l’appel du Parti à tout moment. Je vous exhorte également à la mobilisation, à la présence sur le terrain et à la conquête de nouveaux militants. L’UFR reste engagée, déterminée et résolue à défendre les aspirations du peuple Guinéen. Ensemble, dans l’unité et la solidarité, nous parviendrons à construire une Guinée où règne la paix, la justice et la démocratie », a-t-il lancé.
Gbassikolo.com
Sydia et CDD, GO HOME… Ensuite je vous ecouterais et respecterais…
@ Gbassikolo,
Yandi, Fi Allah, un peu de considération. En dépit de TOUT, l’UFDG reste le premier parti politique aujourd’hui en Guinée. Nous méritons votre « une » une fois encore pour cette occasion des vœux de nouvel an. CDD a tenu un discours digne d’un CHEF d’Etat responsable et conquérant qui contraste fort à celui ennuyeux du chef de la junte qui est une vraie honte.
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