Le premier producteur mondial d’aluminium a confirmé la mise en exploitation du gisement géant de bauxite de Dian-Dian. Suite à l’accord signé fin 2012 entre le premier vice-directeur général de Rusal, Vladislav Soloviev, et le ministre guinéen des Mines et de la Géologie, Mohamed Lamine Fofana, Rusal vient de confirmer le développement du projet minier de Dian-Dian.
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Ce projet prévoit dans un premier temps l’élaboration de la mine de bauxite et sa mise en activité avec une production de 3 millions de tonnes (Mt) prévue pour 2016. Le document signé prévoyait une production de 3 Mt pour fin 2015.
Le document comprenait également pour fin 2015 une étude de faisabilité pour porter la capacité de la mine à 9 Mt par an, ainsi qu’une étude de faisabilité pour la construction d’une raffinerie d’alumine d’une capacité de 1,2 Mt par an. Pour l’instant, Rusal se contente de noter que la mine à un potentiel qui peut être porté à 6 Mt de bauxite par an. L’aluminier ajoute que, pour transporter le minerai, il faudra construire une route de 25 km de long. L’investissement total pour le premier stade du projet est de plus de 220 millions de dollars, dont une part significative sera consacrée au développement des systèmes ferroviaire et portuaire de la Guinée.
« J’ai confiance dans le fait que ce projet se montrera gagnant-gagnant pour le gouvernement guinéen et Rusal », a expliqué Vladislav Soloviev, soulignant sa contribution à un climat positif pour les affaires en Guinée. La prise de contrôle par Rusal du gisement de Dian-Dian, le plus important du monde avec 564 Mt de réserves, ne s’est pas effectuée sans controverses en Guinée. La réalisation de ce projet est capitale pour un pays pauvre mais riche en ressources naturelles. Bien que n’assurant que 6,6% de la production mondiale de bauxite, la Guinée détient plus d’un quart des réserves totales.
Source : Usine Nouvelle