Alors que l’avant-projet de constitution rédigé par le Conseil national de la transition (CNT) est en phase de vulgarisation, le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, annonce une nouvelle action qui risque de retarder le référendum. Le chef de l’État envisage de recueillir l’avis d’experts en la matière avant de recevoir le travail final.
Lors de son message du Nouvel An, le général Mamadi Doumbouya a fait part de sa volonté de s’assurer que le texte qui sera soumis à un référendum tienne compte des besoins de la Guinée en matière de constitution.
Cependant, cette annonce soulève des inquiétudes. Des observateurs craignent que cette démarche ne contribue à retarder la tenue du référendum que le président a annoncé pour le premier trimestre de 2025.
Certains s’interrogent également sur la nécessité de tenir une autre rencontre d’experts, sachant que le CNT, avant de sortir l’avant-projet, avait organisé plusieurs actions similaires.
Parmi lesquelles, un symposium constitutionnel qui a réuni, les 21 et 22 février 2024, à Conakry, plus de 200 personnes issues, entre autres, des coalitions politiques, des organisations de la société civile et des experts nationaux et internationaux.
L’autre question qui se pose. Au-delà d’un simple travail de vérification, faut-il s’attendre également à une correction qui permettra de tenir compte des critiques de l’opinion, notamment sur l’épineuse question de la candidature des membres des organes de la transition ? Difficile à dire.
Toutefois, la non-reconduction des articles 46, 55 et 65 de la Charte de la transition, relatifs à la non-candidature des responsables de la transition dans cet avant-projet de constitution, a suscité l’indignation des citoyens et des acteurs.
L’absence des dispositions de ces articles est perçue comme une possibilité offerte au chef de la junte de se porter candidat en violation de ses engagements, et a été largement dénoncée par les opposants au régime du CNRD.
Dans un communiqué rendu public suite à la publication du projet de constitution, l’Alliance nationale pour l’alternance et la démocratie (ANAD), coalition politique dirigée par l’ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo, a exigé que ces articles soient ramenés dans le texte proposé par le CNT.
De l’avis de plusieurs observateurs, la décision du général Doumbouya de consulter une équipe d’experts viserait à corriger ces imperfections de l’organe législatif.
Elle peut être aussi un moyen pour éviter un nouveau bras de fer, né de l’adoption de la constitution, étant donné que le pays fait déjà face à des crises politiques provoquées par le non-respect du chronogramme initial de la fin de la transition.
Avec Gbassikolo.com
J’aurais vraiment adoré voir la tronche de Dansa quand il a entendu cette partie du discours 🙂 Il a du pleurer en disant » qui nous ressemble et nous rassemble » ne suffit plus?
@ Gbassikolo, Voilà ce qui est fait. Cette photo d’illustration est l’une de cette honteuse image que les collaborateurs du chef de la junte à la présidence notamment le service de presse et d’information, sans parler des conseillers image de Mamadi ont fait découvrir aux guinéens et au monde entier. Visiblement ni la RTG, ni la présidence n’a une équipe de maquilleurs (es) afin de nous épargner de telle image d’un président qui a été mal préparé pour l’évènement. Les « gars » à la présidence, à l’avenir demander à votre champion de bien dormir avant tout discours et de relire… Lire la suite