Organisation de la Premier Président de la 4ème République :
Le 15 décembre 2020 la République de Guinée était au centre de toutes les attentions.
Le monde entier avait les yeux rivés sur cette Nation qui avait rendez-vous avec l’histoire.
Le pays entrait en effet dans une nouvelle ère. Celle de la 4ème République.
Une quatrième République voulue, via les consultations, et plebiscitée, via un référendum constitutionnel, par le peuple souverain.
L’installation du premier Président de cette quatrième République devait marquer le point de départ de cette ère placée sous le signe de la prospérité partagée.
Personne ne voulait se faire compter la cérémonie de prestation de serment.
Un évenement ô combien important dans l’histoire de la jeune démocratie guinéenne.
Il y avait du beau monde à Conakry.
Onze Chefs d’Etats, une dizaine de Premier Ministres et Minstres, les délégations africaines, et d’institutions internationales ont répondu présent.
Les présidents de la Commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat et celui de la Commission de la Cedeao, Jean Claude Brou étaient également de la partie.
Ayant eu le privilège de figurer sur la short liste des personnes invitées à prendre part à la cérémonie de prestation de serment du premier Président de la 4ème République, je débarque à Conakry au petit matin de ce mardi 15 décembre 2020.
Un premier constat
Le tarmac de l’aéroport de Gbessia est noir d’avions.
Guinea is back est bien plus qu’un slogan. C’est une réalité.
Signe que les temps ont changé et que le pays avance.
Si en décembre 2010, les délagations étaient obligées de faire un aller/retour à cause de la faible capacité d’acceuil de nos réceptifs hoteliers, en 2020 toutes les délégations ont pu être logées sur place.
Après les formalités, je me dirige vers Kaloum, le centre-ville, pour rallier le palais Mohamed 5, lieu de la cérémonie.
Deuxième constat.
De l’entrée de Kaloum, située au niveau de l’échangeur de Moussoudougou au palais Mohamed 5 en passant par le palais du peuple et les bus VIP climatisés pour le transport des invités, on pouvait remarquer beaucoup de sérieux et de rigeur dans l’organisation de cet évenement.
Aucun détail n’a été négligé.
Il faut dire que plusieurs défis, de taille, étaient à relever pour accueillir, nourriture et loger une trentaine de délégations étrangères, venues des différents coins du globe, dans les conditions optimales.
Le défi sanitaire
Depuis bientôt un an, le monde entier fait face à la pandemie liée au Coronavirus.
Recevoir ce beau monde et veiller au respect strict des mesures barrieres en vue d’éviter une propagation du virus durant la cérénomie était un défi non negligeable.
Plusieurs dispositions ont été prises.
Il fallait montrer un test PCR négatif datant de moins de 72 heures pour monter à bord des bus qui assuraient la navette entre le palais du peuple, lieu de rassemblement, et le palais Mohamed 5, lieu de la cérémonie.
Un deuxième contrôle de ce sésame était effectué à l’entrée du palais.
Dans la salle des kits sanitaires, composés de gels hydroalcooliques de mouchoirs et de masques, étaient mis à disposition de tous les invités.
Défi sécuritaire
Deux menaces pesaient sur l’évenement : le terrorisme et les manifestations projetées par l’opposition.
Depuis 2012 et l’effondrement du régime de Kadhaffi, l’Afrique de l’ouest est confrontée au terrorisme.
Les voisins immédiats de la Guinée connaissant une détérioration de la situation sécuritaire.
Le Sénégal se bat depuis des années pour venir à bout du MFDC, la Côte d’Ivoire à peine sortie de la guerre est ciblée par les attaques terrorisime et le Mali est coupé en deux avec le nord du pays qui échappe au contrôle du pouvoir central.
Ajoutée à cette instabilité à nos frontières, la menace d’une opposition, toujours en quête de revanche.
Cette dernière, qui n’a toujours pas digéré le coup fatal, projetait des manifestations visant à empêcher ladite cérémonie.
Des manifestation souvent emaillées de violences faisaient craindre le pire.
Il était donc impératif de prendre des mesures draconniennes pour sécuriser l’événement et nos hôtes de marque.
La méthode Dr Diané
En bon cartésien, Dr Diané, a de façon méthodique, en laissant rien au hasard, identifier et mobiliser toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires en vue d’une parfaite réussite de l’événement.
Une commission d’investiture dirigée par huit hauts cadres est mise en place.
Elle est composée des sept sous-commissions suivantes :
- Sous-commission Protocole et réception des hôtes
- Sous-commission Hébergement et Transport
- Sous-commission cérémonie d’investiture
- Sous-commission sécurité
- Sous-commission Médias et communication
- Sous-commission Mobilisation
- Sous commission santé
Le chef d’orchestre qu’il est a ensuite parfaitement coordonné les actions de ces différentes entités en évitant les conflits et les chevauchements entre les périmètres.
Chaque entité a ainsi pu pleinement jouer son rôle sans encombres et obtenir un résultat plus que satisfaisant.
Résultat. La cérémonie a été une réussite à tous points de vue.
La réussite est telle que certains commentateurs n’hésitent pas à dire que beaucoup de pays vont s’inspirer de ce qui s’est passé à Conakry le 15 décembre 2020.
Par son génie la quatrième République démarre de fort belle manière. Ce qui augure d’heureuses perspectives.
Une quatrième République qui a été rendue possible, d’une part grâce à sa loyauté, son sacrifice et sa constance dans le combat qui a abouti à l’accession du Pr Alpha Condé au pouvoir fin 2010 et, d’autre part en jouant un rôle clé dans la gouvernance vertueuse du Président Alpha Condé.
Une gouvernance qui a doublement été plébiscitée par le peuple de Guinée.
D’abord lors du double scrutin législatives/ référendum.
Puis lors du coup fatal mémorable du 18 octobre 2020.
Le Président de la République, le professeur Alpha Condé, ne s’était pas trompé en confiant les affaires présidentielles à Dr Mohamed Diané.
Un homme fidèle, loyal et digne de confiance.
Il a géré avec brio la cérémonie de prestation de serment du premier Président de la quatrième République de Guinée.
Abdoulaye KABA.
@Ghandi, très très drôle. Je me marre.
@Shams Deen, fort heureusement, je ne suis pas à la recherche de quelque chose lool
Mon frère Kaba
Si tu cherche la chose là ,mieux vaut chanté Tibou.
C’est un conseil avisé .
Un villageois qui n’a jamais quitté la Guinée. Certains Américains – les rednecks – ne connaissent même pas la France, et cet individu proclame que le monde avait les yeux rivés sur la Guinée. Il vaut mieux entendre cela que d’être sourd, mais ce n’est pas étonnant que ceux qui ont de la m… dans les yeux proclament que Guinée is back (derrière au sens propre). Tellement pitoyable que je ne ferai pas de commentaire supplémentaire.
Une bonne année quand même aux lecteurs de Gbassikolo.