« Nul n’a le droit d’effacer une page de l’Histoire d’un peuple car, un peuple sans histoire est un monde sans âme ». D’après Alain Foka –journaliste-Rfi.
Introduction
La ‘’cécité’’ intellectuelle est très répandue en Guinée ; elle résulte de la mauvaise foi, et plus souvent de l’aveuglement haineux d’acteurs conditionnés et incapables de comprendre la signification et la nature véritable des messages et actes posés.
Le changement social est rarement spectaculaire ! Il opère plus souvent par de légers ‘’déplacements’’ (comme en chimie) imperceptibles au quotidien ; les microévolutions finissent par modifier les sociétés.
Le débat français actuel sur l’Islam et ses exigences non républicaines, confirme bien la déclaration de l’ayatollah Khomeiny : « Si l’islam n’est pas politique, il n’est rien » ; Ces débats en France, concernent en réalité tous les pays de la Planète, et plus particulièrement ceux d’Afrique de l’Ouest où la ‘’colonisation’’ arabe a complètement fanatisé les jeunesses en but au chômage, et insuffisamment préparées à affronter les difficultés du monde du XXIème siècle pour de nombreuses raisons…
En France, avant 1994, je faisais apprendre le coran à certains de mes enfants ! Je participais aussi aux prières de groupes et aux partages des repas de rupture du jeûne. Cependant, des comportements et attitudes presque imperceptibles, avaient commencé à me braquer par moments mais, vu que des sectes proliféraient, avec des témoins de Jéhovah très entreprenants en Ile de France, j’avais choisi discrètement de lever le pied sans fanfares, puisque les autorités fermaient les yeux sur beaucoup de choses, dont les fameuses prières de rues.
C’est qu’avec ma « foi sacrée » inébranlable, la trop forte religiosité ambiante me mettait plutôt mal à l’aise, à côté de personnes intolérantes, adeptes de fatwas et autres barbaries inadmissibles. Je ne m’expliquais pas, par exemple, que des jeunes français nés en France, et diplômés de prestigieuses écoles hôtelières, refusent de servir certains mets et boissons sur leur lieu de travail dans de grands restaurants parisiens, à des clients non musulmans… etc.
La France est dans l’impasse où l’ont dirigée les autorités qui au mieux ont fait l’autruche et au pire, ont conforté l’islamisme terroriste et l’intolérance par leurs silences et leurs négligences, voire leurs complicités à favoriser des dispositions qui remettaient en question les lois du pays.
Je rapporte tout ceci, parce qu’en République laïque de Guinée, et dans toute la sous-région Ouest-Africaine fortement arabisée, il se passe la même chose menant droit au basculement djihadiste de nos islamistes.
Les frontières entre Science, opinions, croyances, mysticisme, etc., sont brouillées de nos jours, aboutissant à une situation où l’esprit juste voit l’erreur que l’esprit droit surmonte sans voir.
Les élites du ‘’gouvernement mondial’’ ont imposé la théorie selon laquelle toute cause est défendable et que l’homme est la mesure de toutes choses, réussissant ainsi à instiller le relativisme qui interdit toute possibilité d’un savoir objectif, comme si tous les savoirs et toutes les opinions pouvaient se valoir.
Petite parenthèse sur deux faits récents, très inquiétants pour la sous-région :
a)- La Remise en liberté à Bamako, de plusieurs centaines de djihadistes islamistes extrêmement dangereux ! N’est-ce pas la politique de Gribouille qui plonge dans un étang pour éviter d’être mouillé par la pluie ?
b)- L’OFPRA en France, apostrophe désormais des pays étrangers (comme le Bénin), au nom d’une démocratie dont on sait qu’elle est à géométrie variable, partout y compris aux States de Feu G. Floyd.
Quelques faits et actions à la source des problèmes Guinéens
Pour ceux qui ont l’ouverture d’esprit suffisante : la Science, la culture, les religions, les civilisations, etc., toute notre histoire en somme, a été fabriquée mais, à chaque époque de l’Histoire et pour chaque société, il y a des maîtres de preuve qui déterminent le champ de la preuve, qui disent par quel biais s’établiront les vérités. Ce sont eux les véritables maîtres du jeu. Qui sont aujourd’hui les maîtres de preuve de nos sociétés ?
Dans ce monde, l’écrasante majorité des citoyens (et des Etats), doivent se transformer en caméléons pour tirer leur épingle du jeu. Il reste que les individus d’une certaine classe, malgré les incitations multiples, sont assimilables à des simples d’esprit que rien ne perturbe, ni ne corrompt : ‘’Nous’’ croyons, et c’est tout ! Voilà pourquoi dans nos entreprises, nous ne saurions présenter notre travail (ou absence de travail), sous un jour favorable, pour progresser plus vite que ceux qui bossent.
Les guinéens les plus détestables, surtout politiques, sont les ingrats que la première République a grassement entretenus (études gratuites du CP à l’Université, avec des bourses octroyées pour l’étranger). Cette catégorie ne fait même pas de distinction entre le premier et le 2ème régime ! Leurs mensonges les disqualifieront dans tout ce qu’ils entreprendront en Guinée car, les jeunesses mieux informées à l’ère numérique, savent désormais que le grand Panafricaniste, Père de notre indépendance, a été continuellement calomnié et vilipendé à tort par les ennemis de l’indépendance.
En République de Guinée, quelques métis, autoproclamés représentants de tous les autres (à leur insu), n’avaient-ils pas essuyé un refus, dans leur revendication des Îles de Loos, puisqu’ils ne voulaient pas rester mélangés avec la population noire ? Une forme d’Apartheid en somme, comme en Afrique du Sud. Ce fait n’a eu par la suite, ni conséquences, ni mauvaises suites sur l’existence et l’unité des guinéens !
Par contre, d’autres faits largement connus, en apparence isolés dans l’espace et le temps, ont bel et bien planté et entretenu la graine de la marginalisation, de la haine et de la division :
1-En 1958, une poignée de personnes, autoproclamées déléguées, s’exprimant au nom d’une seule région de la Guinée (à l’insu de ses habitants), ne voulaient pas de l’Indépendance… ! Ces prétendus délégués avaient demandé à Sékou Touré et à ses compagnons indépendantistes, à rester sous protectorat français … Ce qui ne fut pas accepté et quelques mois seulement après la proclamation de la souveraineté pour l’ensemble des guinéens, les complots avaient commencé (opération « Persil », plan Albi, etc.), et s’étaient succédés pendant plusieurs décennies.
La fermeture récente de la frontière avec le Sénégal n’effarouche que des oiseaux de mauvaise augure, qui font semblant d’ignorer que c’est bel et bien le long de cette frontière principalement que sont périodiquement planqués des centaines de mercenaires recrutés pour agresser et envahir la Guinée. Ce type de manœuvre, fut dénoncée dès les premiers mois d’indépendance par Mamadou Dia du Sénégal, qui avait même interpellé la France du Général de Gaulle, pour dénoncer cette tentative d’agression contre un pays voisin … bref, de nombreux ouvrages écrits par des étrangers, notamment français, sont publiés et relayés sur toutes sortes de médias, confirmant plusieurs dizaines de complots contre Sékou Touré et son régime.
Ceux qui ne voulaient pas de l’indépendance en 1958, avaient une bonne raison pour cela. Installés en Guinée depuis plusieurs siècles, leur objectif de départ était de fonder sur le territoire un empire théocratique. La présence de Samory au XIX ème siècle, puis celle des colonialistes qui ont fini par occuper le territoire de 1898 à 1958, n’avaient pas permis de réaliser cet objectif. Sékou Touré et l’indépendance, avec une ethnie malinké imposante, ont définitivement empêché par leur simple présence, la réalisation du projet aussitôt que la Palestine avait été substituée en 1948 à la Guinée, pour gérer le problème d’implantation d’Israël.
2- En 1984, juste après la mort du Président Sékou Touré, l’opposant (feu Siradio de JA), avait tenu une réunion (à la Porte-Maillot à Paris), au cours de laquelle il avait demandé à ses partisans, de réfléchir aux moyens de réduire le nombre des officiers malinkés dans l’armée guinéenne or, il faut rappeler que cette armée était composée d’anciens combattants de l’armée coloniale et donc, ce n’était pas Sékou Touré qui les avait recrutés.
Voilà une partie de l’histoire, agrémentée plus tard par l’épisode du TOUR réclamé au milieu des années quatre-vingt-dix et c’est peu avant l’an deux mille, que la conquête du pouvoir a été confiée au leader actuel adoubé par les siens pour l’occupation exclusive tant souhaitée du territoire.
Vous comprenez mieux également, la stratégie des manifestations incessantes déployées contre l’unité nationale pour entraver tout développement saboté depuis le premier régime ; manifestations prolongées et amplifiées sous le régime Dadis. Ils ont fait pire avec le régime du Professeur, qui était déjà diabolisé bien avant 2010, et on se rappelle (pour ceux qui sont de bonne foi), que ce sont les manifestations et menaces qui avaient provoqué le courroux et le ras le bol de feu JMD, alors Premier Ministre de la transition qui avait lancé des menaces de diffusion d’images violentes pour calmer les agresseurs.
Feu JMD, pour la petite histoire, travaillait au BIT en Suisse, avant le 22 Novembre 1970, et c’est durant la préparation de l’agression, qu’il cotisait mensuellement cinq cents francs de sa poche.
3- Vous lirez dans un prochain papier, les motifs des haines de certains citoyens de Basse Côte et de la Forêt, contre les malinkés de Haute Guinée pour comprendre ensuite le pogrom pour exterminer toute l’ethnie malinké après le 03 avril 1984 et juillet 1985, avec un déferlement de violence aveugle, nourrie par une haine incompréhensible brusquement exprimée et qui avait surpris par les barbaries contre des victimes innocentes toujours accusées d’être au Pouvoir.
Des mensonges incessants polluent les esprits en persistant à plaquer un chiffre faux sur le nombre des victimes du camp Boiro car, en 1958, il y avait moins de deux millions de Guinéens et c’est la capitale Conakry qui comptait cinquante mille habitants.
Conclusion
Le « deux poids deux mesures », ne sera ni tolérable, ni acceptable en République de Guinée, où un vaste complot a été ourdi et exécuté contre l’ethnie malinké, aboutissant à trois mille victimes, au vu et au su de tout le monde : Personne ne veut en parler mais Dieu notre Seigneur, veille à la chronologie de tous les dérapages et AUCUN fait postérieur au génocide contre les malinkés, ne sera jugé en Guinée, ni à la CPI, quel que soit l’empressement des mafieux politiques qui ont conspiré et tenté de souiller un lieu et une date (symboliques) en instrumentalisant la confusion, d’autant plus qu’ils ont déjà empoché des milliards indus.
Dimanche 11 Octobre 2010
O. Cissé de Bma / essikleduc@yahoo.fr
Ce cissé de bma est un homme sans culture, il faut le laissé dans ses frustrations et haines car elles finiront par l’emporter afin de permettre aux guinéens de connaître la paix. Ce Monsieur ose affirmer que le non de 1958 est l’oeuvre unique de Sekou Touré et de sa communauté. Vous savez heureusement que nous avons tous des parents et amis qui nous ont raconté les faits de cette époque. Vous savez comment les malinkés appellaient Sekou Touré; « soussous mansah ». La majorité de la haute Guinée était avec Barry Dianwado. En 1958, c’est la Guinée dans son écrassante majorité… Lire la suite
Pauvre Oumar ! Toujours la , à opposer MALINKES et PEULHS ! Ca se comprend : il n’ est ni l’ un ni l’autre ! CISSÉ EST SARAKOLLE ! Loin et très loin de MALINKE , même s’ il a appris à parler la langue MALINKE en arrivant a NABAYA chez les CONDE ( MALINKES eux ) . Tout comme les KABA , les DIANE , les BERETE les TOUNKARA … et tant d’autres anciens du WADOU ( Empire du Ghana ) sont SARAKOLLES . MALINKES et PEULHS , prenez garde ! Oumar , c’est honteux ! Mais bon sais-tu… Lire la suite
Mais où est-ce que vous tirez ce chiffre de 3000 morts en 85 ??? même la guerre de 2011 en CI n’a pas fait autant. Et qu’en dites vous de ces plus 250 assassinats d’opposants depuis l’imposition de votre mentor en 2010 et le pillage des bien des ressortissants de la moyenne Guinée à Kankan? Mr Cissé, pour que ce pays soit à l’instar des autres (Sénégal référence proche), il faut qu’on transcende l’éthnie pour voir d’abord le pays. le véritable problème de la Guinée actuelle c’est Alfa condé que vous soutenez parceque Malinké qui a fait réculé la Guinée… Lire la suite
En commençant la lecture de ce texte long et comme d’habitude indigeste, je me suis dit que l’auteur, même s’il commence par l’astrologie ou la philosophie, finira toujours par sa rengaine habituelle: Ahmed Sékou Touré et le complot permanent qui continue aujourd’hui sous les couleurs du RPG. OK les frontières avec nos pays voisins ont été fermées, au grand dam des régions limitrophes qui vivent du commerce avec ces pays. Est-ce qu’une seule arme, un seul mercenaire a été saisi? Et ces fameux délégués qui auraient demandé en 1958 que « leur région » (je suppose qu’il s’agit du Fouta, l’habituelle région… Lire la suite
Ce que je sais cet individu est dangereux. Des arguments farfelus, qui n’ont aucune base solide et enfoncent d’avantage ce pays dans les tenebres.(!?)