Pourquoi faire du dialecte poular un passeport ou un mot de passe pour pouvoir traverser certains endroits de la ville? Quand on violente la main de DIEU, il faut risquer de croiser SA main de fer. On demande à DIEU, on n’impose pas à DIEU. Si c’est DIEU qui donne le pouvoir, alors Il n’est pas obligé.
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La Guinée est-elle segmentée, il y a-t-il une république dans une république pour que dans certains endroits de la république, le dialecte peulh soit le feu vert, le mot de passe ou le passeport ?
Le vendredi 09/10/2015, sur la route de prince (vers S.O.S), alors que nous revenions d’une visite sociale, ma famille et moi avions frôlé la catastrophe. Heureusement, que nous parlions (ma femme et moi) le dialecte poular, sinon aujourd’hui, à date, je doute fort que nous ne fassions parties de ceux dont l’existence allait appartenir désormais au passé.
Notre connaissance du dialecte poular a été notre salut. Car, grâce à lui (dialecte), nous avions été protégé et « cortégé » par les mêmes maîtres des lieux jusqu’à hors danger. Après le danger, la bonne question me semblait: Sans notre connaissance de ce dialecte, que serions-nous devenus ce jour, quel allait être notre sort ? Quel sort est réservé pour ceux qui ne s’y connaissent pas et qui passent par la même route ?
Chaque étape de la vie est une leçon. Celle de ce vendredi 09/10/2014 m’a enseigné ceci : Ici en Guinée, en période électorale, la connaissance d’un dialecte peut protéger notre vie, et son ignorance peut la mettre en danger, à la limite, nous la priver.
Pour finir, je pense et dis ceci : Une vie est trop chère voire très sacrée, pour que son salut dépende de la connaissance ou de la non-connaissance d’un dialecte. Dans la recherche du pouvoir, il faut savoir raison garder.
Pr. Guillaume Hawing.