Peu après la déclaration du procureur de la République près du tribunal de première instance de Dixinn, a citant plusieurs membres du principal parti de l’opposition ainsi que d’autres acteurs sociaux politiques aux fins de poursuites judiciaires, quelques réactions ne se sont pas fait attendre.
Joint par téléphone par nos confrères de la radio Nostalgie ce mardi, Sekou Koundouno a déclaré: « Ce n’est pas Sekou Koundouno qui est recherché par monsieur le procureur de la république Sydi Souleymane N’diaye, car, Sekou (…) a un domicile connu de tous, un lieu de service et jouit des droits civiques et sociaux. Si on me reproche d’une quelconque infraction, qu’on me dépose une convocation en bonne et due forme aux lieux indiqués… Je ne suis ni un criminel, ni un délinquant (…)
Le procureur devait s’atteler à trouver les assassins, commanditaires, coauteurs, auteurs et complices des assassinats des militants et sympathisants du Front National pour la Défense de la Constitution-FNDC et de l’opposition par les forces de l’ordre sous le commandement de la hiérarchie de la police, gendarmerie et de l’armée… puis rendre les différents résultats d’autopsie aux parents des militants de la démocratie lâchement assassinés pendant cette lutte anti troisièmemandat de monsieurAlpha Condé», a laissé entendre Sekou Koundouno.
Quant à Chérif Bah, un des vice-présidents de l’UFDG également joint par nos confrères de la radio Nostalgie, il soutient que le régime s’est engagé dans une logique de décapitation de son parti: «Je ne me reproche d’absolument rien. Comme vous j’ai appris par les médias que je suis recherché, la raison on ne le sais pas. Moi je suis un citoyen guinéen vivant dans mon pays. Je n’ai commis aucun mal, je n’irai nulle part, je suis là.
Je pense que c’est l’entreprise de décapitation de notre parti et de l’opposition guinéenne qui est en cours.
Nous sommes en Guinée, il y’a des centaines de morts mais est-ce que le procureur s’est auto-saisi de ces cas là ? Aucun cas n’a été élucidé. Après ils cherchent des innocents pour un peu masquer la mascarade. Ce n’est pas acceptable ça», a-t-il laissé entendre.
Personne n’est au dessus de la loi, la force reste à la loi!