CONAKRY- L’opposant Bah Oury a fait des confidences sur la rencontre de ce mardi 02 mars entre le président Alpha Condé et le cabinet du Chef de file de l’opposition, Mamadou Sylla. Dans quelle atmosphère la rencontre a-t-elle eu lieu ? Que contient le mémorandum transmis au Chef de l’Etat ? L’Opposant a levé un coin du voile dans cette interview qu’il a accordée à Africaguinee.com. Exclusif!!!
Vous lui avez remis un mémorandum. Que contient-il
Je pense que d’ici 24h au plus tard, ce mémo sera aussi bien distribué à l’ensemble de la presse et à l’ensemble de la communauté internationale représenté dans notre pays et aux responsables de partis politiques. Puisque c’est un texte qui va dans le sens de l’intérêt de tous. Le deuxième élément, ce que je dois dire, les points essentiels qui figurent dans ce mémo vont dans le sens de mettre en valeur les mesures politiques susceptibles de contribuer à l’apaisement, à la décrispation et au renforcement de la concorde nationale. Ce sont les points essentiels qui ont été abordés à ce niveau-là. De ce fait, la question des détenus politiques, c’est-à-dire la gestion du passif lié à la crise consécutive aux élections, c’est un point essentiel qui a fait l’objet d’un développement pour permettre de trouver les moyens les plus idoines, pour gérer cette situation et permettre la libération des détenus politiques. Ça, c’est un.
Dans son message réponse après le discours liminaire de M. Sylla, le président a dit : ‘’on va laisser le passé et se tourner vers l’avenir’’. Qu’en pensez-vous ?
Je crois que dans l’expression au point de vue de discours, ce n’est pas la peine de revenir sur ça, au risque de réveiller des blessures. Donc tournons-nous vers le présent et l’avenir, mais ça ne veut pas dire, selon mon interprétation, que c’est une volonté de nier le passé. Tout au contraire, c’est une réalité qui est là, il faut qu’on résorbe le passif qui impacte le quotidien, qui impacte la vie politique, la vie économique, la vie sociale. Je pense que ça fait partie des préoccupations majeures. Donc, on ne peut pas envisager la paix dans le futur, sans régler les facteurs qui génèrent des conflits et qui sont susceptibles de cristalliser des haines et des rancœurs. Il faut les résoudre.
Il a aussi évoqué l’avenir du débat politique alors que depuis la création du cadre permanent du dialogue politique social, aucun acte fort n’a été posé. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Je pense qu’hier, le fait de rencontrer le chef de file de l’opposition El hadj Mamadou Sylla accompagné des membres de son cabinet est un acte majeur dans la vie politique de la Guinée. Parce que c’est la première fois, depuis que le statut du chef file de l’opposition a été créé que de manière officielle et publique, le chef de l’opposition avec son équipe élabore un mémorandum pour faire cas des problèmes saillants de la Guinée du moment. Ensuite, proposé des alternatives pour une sortie de crise. Je pense que c’est le premier acte qui permettrait d’aller dans le sens de ce que vous souhaité. C’est-à-dire accélérer les autres mesures pour permettre d’aller dans le fond des débats et des discussions susceptibles de prendre le fond les vrais problèmes de la Guinée. Notamment tout ce qui constitue des facteurs de blocages, des facteurs de rigidités tant sur le plan politique que sur le plan économique pour nous permettre à la suite de cela, de faire émerger un pays capable de créer des richesses et de les faire partager au plus grand nombre de ses compatriotes.
C’est une nécessité absolue d’autant plus que les crises qui sont là, que nous avons déjà connues et que nous vivons : crises politiques, crises épidémiques (COVID-19 et Ebola), crises sociales, vont s’amplifier avec la rareté des ressources. Tout ceci nécessite un changement de paradigme dans la capacité de mobiliser les épargnes nationales. Pour qu’il y ait une capacité de mobilisation d’épargne nationale il faut deux paramètres principalement. D’abord, la confiance de la population vis-à-vis des mesures gouvernementales et de l’autre part, une création suffisante des richesses. C’est-à-dire une croissance mieux partagée pour générer une capacité d’épargne susceptible de nous permettre de sortir d’une certaine dépendance financière qui empêche des investissements, qui empêche à l’Etat dans une large mesure de pouvoir faire face à ces obligations régaliennes. Notamment en ce qui concerne le fonctionnement courant. Tous ces problèmes-là sont là, il faut que les guinéens se rendent compte que le pays a besoin des reformes drastiques dans le fond, dans la forme et avec d’autres façon de faire pour que nous sortions de ce bourbier.
Avec Africaguinee
Oui mr. Bah,mais moi je crois aux vertus du dialogue.Le manque de dialogue est consubstancielle à la culture de l’occident parce que les européens ont historiquement existé sur le plus pétit des continents.Donc ils se battaient tous les jours entre eux pour des conquêtes de territoires. D’où leur tradition guerrière.Ça commence dépuis l’empire Romain.Ça vient de leur histoire. Nous n’avons pas la même histoire qu’eux.Les armes et le rapport de force sont au centre des relations entre les hommes en occident.Jules Cesar s’est levé un beau matin pour aller conquérir toute la Gaule en France. Il vient trouver des gens… Lire la suite
Mr Sylla , Voyez vous , il me donne l’impression d’une Girouette , Bah Oury ; il tourne au gre du vent ! Et dire que je le connais depuis plus longtemps que la plus grande part des guineens . Pour vous dire , Mr Sylla , il a grandi avec la petite soeur de mon pere a Dakar . Mais il me semble qu’il a perdu son fil d’Ariane . Difficile a suivre LOGIQUEMENT ! Je vous fais une confidence En VALEUR INTRESQUE , je choisrai Bah Oury a la place de la plupart des tenors de la vie… Lire la suite
Anyway,j’ai atteint mon objectif qui était de donner « vie » à un article concernant Bah Oury qui est d’habitude royalement ignoré par les militants de l’ombre de l’ufdg sur Gbassikolo.C’est comme si Bah Oury n’existait pas.
Comme il est mon sanâakou,c’est free pour lui.
Mr. Bah, c’est ça aussi l’abérration. Alayi Cellou té kouma Mandénkan kando et Alipha Condé wawata pular.Min djonni kô Bassari mi da fala nanù dè,na Espagnol ma Portuguèssi.😁😁kia kia kia…. 2 leaders qui veulent s’addresser a leur peuple Africain dans une langue Européenne. Il ya quelque chose qui ne va pas ici. Sur 100 Guinéens,49 ne savent ni lire ni écrire en français,à plus forte raison comprendre un débat entre 2 politiciens qui eux même ne comprennent pas le sense des mots qu’ils lancent à la figure de l’audience au nom du tôgôgninisme.La moitié de cette audience(49%)ne comprendra rien aux… Lire la suite
Ehhh Mr Sylla , Alayi Cellou que je connais ,
A TE MANINKAKAN FOOLA !
Debat en NKO ??!! No way !
Si AC vous repond honnetement , un jour , vous aussi , comme moi et tant d’autres , vous rameneriez TOUT a lui , au vu de ces 10 dernieres annees de notre pays .
MOI J’EN SUIS AMEREMENT DECU !
En plus mr. Bah, ce n’est pas un débat qui va départager Alpha Condé et votre poulain,Alayi Cellou en ce qui concerne. Ce sont les résultats. Et à ce niveau,le bilan d’Alpha Condé est largement au déssus de célui d’Alayi Cellou dont le bilan s’engloble dans célui largement catastrophique de son mentor le Général Lansana Conté.Même si on compare leurs bilans parallels dépuis 2010,l’un à la Présidence du pays et l’autre à la tête de son parti,la victoire va encore en faveur de Condé. Débattre pour parler de quoi? Seulement pour parler en français à la Rtg? Non,ça,ça ne m’interesse… Lire la suite
@ Mr. Bah,
le jour que Dieu me donne la chance de rencontrer Alpha Condé je vais lui demander ce qui s’est passé entre vous 2 paskema pour vous tous les chemins mènent à Alpha Condé.
Ce n’est pas mon cas.
Mr Sylla ,
je crois qu’effectivement , il devrait avoir des debats loyaux en direct sur la RTG ( et internet ) .
Alpha Conde aurait du debattre avec Cellou Dalein , entre les 2 tours .
Mais bon , il a donne le ton et …
Voila , pas de debat en guinee .
Bien dommage !
Pas facile de debattre avec quelqu’un qui n’est candidat a rien .
Les ex-compagnons semblent avoir la rancune ténace contre lui.
Leurs éléments sur Gbassikolo ont un mépris royal pour Bah Oury. La politique c’est pas la guerre.Cette forme de « politique » qui consiste à simplement mépriser un adversaire,en lieu et place d’un débat d’idées loyal en direct à la Rtg et sur internet, n’est en vérité que le « symbole » de notre incompétence multiforme et notre incapacité à combattre à armes égales.À vouloir vaincre sans péril,notre triomphe n’en sera que Senghorien,c’est à dire sans gloire.Mais à combattre et vaincre le péril,à armes-égales,notre victoire sera Diopienne,incontestable,Anta!!!