« (…) Les Soussous sont des démocrates. Je vous salue au nom de l’islam. Je vous parle au nom des sages de la Basse côte. Je suis très heureux et content de vous et j’ai compris que vous aimez la Basse Guinée et la Guinée. Je vous appelle dans le but de penser à la Guinée en général et à la Basse Guinée. Vous les cadres, commerçants, sages si vous voulez que nous allions de l’avant, soyons unis. La Basse Guinée ne sera jamais divisée. La Basse côte qui était chef suprême en Guinée à l’époque. C’est la Basse Guinée qui s’est battue lourdement pour la libéralisation de la Guinée lorsqu’elle était soumise à la volonté des colons. Je connais la Guinée. La division a beaucoup fatigué la Basse côte. La Basse côte a beaucoup souffert, elle a porté la mauvaise paire pour la paix. Nous respectons toujours le président. On ne va jamais humilier un chef de l’État. Donc acceptons et œuvrons pour la solidarité et l’unité nationale. Nous sommes humiliés (Basse côte). Il y a de mauvais titres fonciers à Coyah, à Dubréka, à Forécariah… Boffa est devenu la Chine parce que ce sont des Chinois qui ont fini de payer les parcelles. Que cela cesse à Boké. Respectons les sages, les responsables. Il faut se connaître d’abord avant de connaître les autres. Dubréka fut la première capitale de la Guinée en 1916. Arrêtons d’insulter le président. Vive la Basse côte ».
Source: mediaguinee
Plaisir partagé Yette Bah,porter vous à merveille.
Merci beaucoup pour les précisions mon cher Nfamara. J’ai beaucoup appris de cet échange. Concernant les immixtions fréquentes de nos autorités coutumières dans la politique, il faudrait peut-être que leurs fonctions soient codifiées par les textes de la République. On pourrait imaginer par exemple un Conseil des Sages qui englobe toutes les coordinations régionales. Pour désamorcer le problème foncier en Basse Guinée, j’estime qu’une décentralisation effective est nécessaire car elle pourrait améliorer les perspectives économiques dans nos régions et réduire l’afflux vers cette partie de la Guinée. Bien à vous!
Mon cher OMB,je suis d’un calme olympien et très modéré dans mes propos bien que pragmatiques. Néanmoins, si par inadvertance je suis parvenu à vous offenser, je vous invite à l’indulgence. Ceci étant je demeure profondément attaché à la convivialité ,la courtoisie et la civilité dans les échanges sur ce forum. En dépit de votre formation de linguiste, soyez rassuré que je maitrise parfaitement les contours de ce sujet, dans la mesure où je parle et écrit à la perfection aussi bien le maninkakan que le sosokhui. Dans ce cas d’espèces, vous procéder à une comparaison phonologique erronée basée sur… Lire la suite
Mr. Nfamara, je vous invite à plus de calme et surtout à moins d’arrogance. Restons dans le débat civilisé. Je sais peut-être mieux que vous que le sosso et le maninka sont des langues-sœurs: je suis linguiste de formation. La comparaison phonologique montre que le terme kuntigi est emprunté au maninka parce qu’au sosso khunyi correspond le maninka kun. À l’occlusive vélaire sourde [k] du maninka correspond une fricative vélaire sourde [x] (généralement transcrite par la double consonne kh) typique du sosso. Nous devrions donc avoir un mot khuntigi au lieu de kuntigi en sosso, ce qui n’est pas le… Lire la suite
Il faudrait alors procéder à la classification et la hiérarchisation de la notion de chef dans les sociétés traditionnelles africaines et Ouest africaines en particulier. Cela éviterait de rajouter la confusion à l’ignorance. En Afrique, on distingue une kyrielle de catégorie de chefs dont certaines ont disparu avec de nombreuses croyances exaltées des siècles passés. Les plus importants titres de chefs aujourd’hui sont les titres religieux, politiques et sociaux. Au début du siècle passé, l’on dénombrait par exemple des titres de chefs de guerre, des titres de chefs de caste ( Donzos ), des agriculteurs, des éleveurs, des forgerons, des… Lire la suite
Mr Oumar Maci Bah, vous étaler sur la place publique votre ignorance déconcertante de l’histoire de la Guinée.Sacher que le littoral a abrité des royaumes unitaires prospères et que l’expression Kountigui transcende les cadres de cette entité désignée actuellement sous l’appellation de République de Guinée.Apparemment, vous ne maîtriser guère les contours des enchevêtrements inextricables des populations d’origine mandingue, encore moins les similitudes linguistiques manifestes entre le Maninkakan et le Sosokhoui.La terminologie Kountigui ramène à la notion de hiérarchie,Khounyi signifie littéralement tête.tigui est le tenant, étymologiquement, c’est le leader, le dirigeant, la tête de pont, le chef, c’est dans cet ordre… Lire la suite
« …« Kountigi », un terme né dans le contexte historique et culturel de la Haute-Guinée mais de plus en plus employé dans une région qui n’a pas connu un État unitaire pré-colonial et qui cherche donc son unité. Un cas très intéressant de réappropriation culturelle à des fins politiques…. » dixit Oumar Mâci Bah Le terme « Kountigui », renvoie à l’histoire ou à l’organisation sociétale du mandingue (le mandingue est au-delà de cette frontière guinéenne de la Haute Guinée) et NON né dans un contexte historique et culturel de la Haute-Guinée. En outre, affirmer que ce terme est… Lire la suite
Je suis ecoeure quand Elhadj Sekhouna Soumah cite le nom de mon village, en disant qu’ils vont changer tous les noms etrangers a la basse guinee a savoir que Bomboli et autres, et que je trouve ce meme nom dans les commentaires des foulaphobes extremistes sur les sites qui appellent a exterminer tous les peuls en basse guinee. Je dois tout simplement dire a ces extremistes profanes qui veulent bruler ce pays pour assouvir la soif d’une dictature d’un autre age que les almamy de cette contree du Fouta qui furent mes aieux, etaient tout simplement hospitaliers. Et je suis… Lire la suite
« Kountigi », un terme né dans le contexte historique et culturel de la Haute-Guinée mais de plus en plus employé dans une région qui n’a pas connu un État unitaire pré-colonial et qui cherche donc son unité. Un cas très intéressant de réappropriation culturelle à des fins politiques.
Pour une fois, je partage un point de vue similaire pour ne pas dire identique avec Shams Deen.L’empereur des mines à travers certains cadres zélés, s’attèle à instrumentaliser certains leaders d’opinion et de culte afin de procéder à des campagnes de préparation psychologique des masses populaires à l’imminence de l’acquisition d’un troisième mandat pour le parrain de la mafia minière internationale.La récente rencontre tenue à Dubreka s’inscrivait dans cette logique de manœuvres d’achat de conscience sur fond de masturbation spirituelle assorties de piques assassines et autres attaques frontales massives à l’encontre de ceux qui sont taxés d’étrangers sur la terre… Lire la suite
C’est le résultat d’une politique voulue et entretenue par le pouvoir actuel .
Le PRAC est à l’origine de cette dérive .
Le président Conté était basse côtier je crois mais ce genre de discours n’a jamais été un cheval de bataille ces gens.
Le promoteur en chef est Malick Sankon qui en fait une arme alors qu’il est quand même un Teminè qui se dit soussou .
Le vieux Sekhouna qui en réalité est le pion du pouvoir est soutenu par un segment de cadres véreux et une bande enfoireé d’affairistes opportunistes sans scrupule ni vergogne.Abstraction faite des basses manœuvres conspirationnistes, Elhadj Mamoudou Soumah demeure le véritable Kountigui de la région.Il convient de s’affranchir de la spirale identitaire infernale pour tisser une cohésion sociale durable gage de prospérité.
Avec tout le respect que je lui dois, comme dirait Tronka.. Qui a designe ce monsieur, ex « Oncle de Lansana Conte », comme « Kountigui » et Porte Parole de la Basse Cote et de ses ressortissants? N’est-ce pas dangereux qu’il commence a « suggerer » a qui nos parents doivent vendre leurs terrains? Au nom de quels principes? En vertu de quelles lois? « According to who? » comme on dit ici. Tout ceci risque de mal finir si nous laissons faire. N’imitons pas le Fouta et le Manding dont les Histoires intrinseques s’accomodent mieux avec ce genre de pouvoir informel et arbitraire qui existait deja… Lire la suite