Les célébrations se déroulent dans une atmosphère animée à Moribaya, dans la préfecture de Forécariah, où a lieu depuis 7 heures le lancement officiel de la phase d’exploitation du vaste projet minier de Simandou.
Le président de la Transition, le général Mamadi Doumbouya, a fait son entrée sur le site à 13h26. Il a été accueilli dans une ambiance festive, marquée par la diffusion d’un film institutionnel et une prestation artistique retraçant les étapes majeures du projet.
De nombreuses personnalités étaient présentes, notamment le président du Rwanda, Paul Kagamé, le président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma, ainsi que les Premiers ministres de Guinée, de Côte d’Ivoire, de Sierra Leone et le Vice-Premier ministre de Chine. Le ministre secrétaire général à la Présidence, le général Amara Camara, et Djiba Diakité, président du Comité stratégique de Simandou, ont également pris part à l’événement.
Après une prestation du Circus Baobab, Mamoudou Nagnalen Barry, président du Conseil d’administration de la Compagnie du Transguinéen (CTG), a ouvert la série d’allocutions. Il a rappelé qu’il y a trois ans, le site portuaire n’était qu’un marécage abandonné, soulignant qu’il accueille désormais l’un des plus grands chantiers miniers mondiaux. Il a salué la vision et le leadership du général Doumbouya pour avoir fait du projet Simandou un exemple de co-développement.
Il a également précisé que la CTG, responsable des infrastructures portuaires et ferroviaires, supervise près de 1 300 km de voies ferrées reliant les zones d’extraction au littoral, ainsi que deux ports miniers et un port commercial capable de traiter plus de 120 millions de tonnes par an. Il a enfin indiqué que des études de faisabilité seront réalisées dans les deux prochaines années en vue de créer une unité sidérurgique en Guinée, conformément aux instructions visant à favoriser la transformation locale du minerai.
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À Moribaya, dans la préfecture de Forécariah, l’ambiance est particulièrement festive ce jour, à l’occasion du lancement officiel de la phase d’exploitation du projet minier de Simandou. Les cérémonies ont débuté à 7 heures et ont atteint leur point culminant à 13h26 avec l’arrivée du président de la Transition, le général Mamadi Doumbouya, accueilli par des projections institutionnelles et des prestations culturelles retraçant l’évolution du projet.
L’événement a réuni plusieurs personnalités de haut rang. Parmi elles, le président du Rwanda, Paul Kagamé, le président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, le président du Conseil national de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, ainsi que les Premiers ministres de Guinée, de Côte d’Ivoire, de Sierra Leone, et le Vice-Premier ministre de la République populaire de Chine. Le ministre secrétaire général à la Présidence, le général Amara Camara, et Djiba Diakité, président du Comité stratégique de Simandou, étaient également présents.
La cérémonie a été ouverte par une prestation du Circus Baobab, avant l’intervention de Mamoudou Nagnalen Barry, président du Conseil d’administration de la Compagnie du Transguinéen (CTG). Celui-ci a rappelé l’ampleur du chemin parcouru : « Il y a trois ans, ce port n’était qu’un marécage abandonné. Aujourd’hui, la Guinée abrite l’un des plus grands chantiers miniers du monde », a-t-il déclaré. Il a salué la volonté du général Doumbouya de faire du projet Simandou un modèle de co-développement au service de l’économie nationale.
La CTG, en charge des infrastructures ferroviaires et portuaires du projet, supervise un réseau d’environ 1 300 kilomètres de rails reliant les zones minières à la côte atlantique, ainsi que deux ports minéraliers et un port commercial dont la capacité cumulée est estimée à plus de 120 millions de tonnes par an.
Mamoudou Nagnalen Barry a par ailleurs annoncé que des études de faisabilité seront lancées dans les deux prochaines années pour la création d’une unité sidérurgique sur le territoire guinéen, conformément à la volonté de transformer localement le minerai afin de renforcer la valeur ajoutée nationale.
Le lancement officiel de la phase d’exploitation du Simandou marque ainsi une étape décisive dans l’histoire industrielle du pays, avec l’ambition affichée de faire du secteur minier un levier durable de développement économique.