GBK Dans une lettre adressée à Cellou Dalein Diallo, president de l'Union Des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le 1er Vice President du parti M. BAH Oury a exprimé son "regret de ne pouvoir donner suite à sa proposition de l'inscrire sur la liste nationale pour participer aux législatives". Lisez plutôt!
{jcomments on}J‘ai été informé par El hadj Mamadou Diouma BAH de la teneur du message que vous m’avez envoyé à une adresse mail qui ne m’est plus accessible suite à un « piratage informatique » depuis plus d’un an. Cette correspondance est relative à mon inscription à la deuxième position sur la liste nationale de l’UFDG pour les prochaines élections législatives.
Je remercie tous les responsables et les militants du Parti qui m’ont honoré de leur confiance ,de leur solidarité et de leur amitié pour souhaiter voir mon inscription sur la liste nationale, malgré l’exil et mon jugement par contumace par la cour d’assisses de Conakry. Mes vœux de réussite et d’unité pour assurer la pérennité de l’UFDG les accompagnent.
Toutefois, je suis au regret de vous informer que je ne ferai pas suite à la proposition de mon inscription sur la liste nationale pour participer aux législatives . Ma position s’explique simplement par une exigence de cohérence de ma part. En effet, j’ai marqué mon scepticisme par rapport « aux accords politiques » qui ont conduit à l’organisation des législatives avec l’opérateur technique Way-Mark. J’ai indiqué que ces consultations actuelles ne sont pas régies dés le début par le respect scrupuleux de l’autorité de la loi en République de Guinée. J’ai déploré les massacres de nos pauvres militants, les destructions d’innombrables biens de citoyens ordinaires et les souffrances des familles qui peu ou prou ont été des victimes d’une gouvernance hors-la-loi et violente.
En âme et conscience, j’estime que le processus actuel confortera la main mise totale du régime d’Alpha Condé sur tous les leviers de l’Etat et des institutions nationales en usant de la violence ,de la terreur et du déni des lois de la République. Cette institutionnalisation de l’impunité dans notre pays met en danger la Guinée et plus particulièrement elle expose nos militants et tous nos responsables à des répressions ciblées et sanglantes.
Monsieur le Président,
Du fond du cœur, je souhaite ardemment que mes prévisions ne se réalisent pas, parce que je rêve d’un avenir radieux pour la Guinée et pour l’UFDG. Le contraire m’affligera profondément.
Que Dieu nous protège et veille sur la Guinée.
12/07/2013
BAH Oury
1er Vice-Président de l’UFDG .