Une enquête publiée par l’ONG américaine Environmental Investigation Agency (EIA) met en évidence la participation des jihadistes affiliés à l’État Islamique dans le pillage des ressources naturelles dans le nord du Mozambique. Selon ce rapport, les shebabs, qui opèrent dans la province de Cabo Delgado, se financent en partie grâce à la coupe et à la vente illégale de bois précieux – qui alimente un trafic avec la Chine. Chaque jour, c’est l’équivalent de 1 000 terrains de foot de forêt qui disparaissent au Mozambique. Alexandra Bloom, analyste pour l’EIA et co-autrice de cette enquête, évoque le parcours de ce bois précieux. Entretien.
Source: RFI Afrique
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