Chaque jour, certains sbires ou affidés de la junte au pouvoir ne savent pas quoi faire pour se faire remarquer. Ils multiplient les déclarations ou actions pour faire le buzz, essayant par-là de montrer leur utilité. Et même lorsqu’ils changent de registre – par exemple un procureur qui devient ministre – cela n’empêche nullement la recherche de publicité, souvent indécente et inappropriée. Je fais ici quelques commentaires pour illustrer la mauvaise direction prise par ce régime illégitime – il faut le marteler inlassablement – car certains s’y croient !!! Si ce n’était que de la représentation ou du cinéma, on en rirait jaune, mais malheureusement il y a toujours mort d’hommes, peut-il en être autrement avec des criminels ? Il est temps que cela s’arrête.
Un mec qui se croit Garde des « sots », porte-parole de son subordonné
Il y a quelques semaines, le procureur du Parquet général de Conakry, seul habilité à engager des poursuites, s’est vu « mystifié » par le ministre de la justice – ce dernier est le supérieur du procureur, pas son porte-parole – qui a déclaré engager des poursuites judiciaires pour « diffamation, divulgation de fausses informations de nature à porter atteinte à la paix et à la sécurité publique, en provoquant des pertes en vies humaines, des dégâts matériels, des blessés graves et l’utilisation de mineurs âgés de 9 ans et de trouble à l’ordre public ». Il a malheureusement oublié d’intenter une procédure judiciaire pour meurtre et complicité de meurtre par action et par instigation contre les membres de la junte représentés par Mamadi Doumbouya, les 5 morts par balles ne s’étant pas suicidé. En outre ce groupement de fait – le CNRD – se donne pour prérogatives, sur la base de leur humeur, de porter des accusations graves sur des faits litigieux, en citant les membres du FNDC, certains anciens ministres, députés, hauts fonctionnaires et personnalités de la société civile comme étant, soutiennent-ils, des cerveaux de la « répression » sans la moindre preuve irréfutable. En effet pour le garde des « sots », le fait de considérer sans preuves factuelles, les membres du FNDC, dans le seul but de disculper de leur responsabilité pénale les membres de la junte, en dit long sur le mal profond qui ronge certains jeunes incultes, mais imbus d’eux-mêmes.
Les leaders politiques accusés de refuser le dialogue
On ne va pas à un dialogue, où celui qui pointe une arme sur vous, décide qui fait quoi, quand, où et comment. Si un analphabète, président d’un parti politique fantôme, qui vient juste d’être créé, et que donc personne ne connaît, a un poids équivalent au président d’un parti politique qui recueille au moins 40% des voix des Guinéens à une présidentielle truquée, cela conduit naturellement à refuser de jouer avec des dés pipés. En temps normal, on ne négocie pas avec des criminels (le CNRD). Pour faire avancer les choses, on pourrait faire un effort en vue d’essayer de faire de la Guinée une démocratie, mais la Guinée n’a pas de démocrates, la quasi-totalité des leaders n’ayant pas intériorisé les principes du débat contradictoire. Savent-ils même ce que c’est ?
Un mec qui se croit ministre des Affaires étrangères
Celui qui représente la diplomatie guinéenne, le dénommé Morissanda Kouyaté est un fanfaron, lorsqu’il affirmait que « c’est la première fois qu’il y a eu mort d’homme pendant une manifestation, qu’on ait identifié la personne qui l’a fait et condamné l’intéressé, c’est au temps du colonel Mamadi Doumbouya ». J’attends en effet le libellé de cette condamnation1. En outre, quand il ajoute que « quand nous sortons notre armée, ce n’est pas pour tuer, c’est protéger », il oublie la fin de la phrase, qui est « pour protéger nos dirigeants ». Par ailleurs, il fait montre d’arrogance en indiquant aux diplomates « qu’ils ne sont pas accrédités sur Facebook, mais auprès du gouvernement guinéen ». Il faut qu’il redescende sur terre, non sans oublier, que lui, n’est qu’un imposteur, nommé – dans quel cadre ? – par des criminels. En gros c’est lui l’accrédité de « fesse bouc ». Il paraît que cet énergumène a obtenu un prix Nelson Mandela, sorte de distinction honorifique pour récompenser des personnes « qui consacrent leur vie au service de l’humanité via la promotion des objectifs et principes des Nations unies, tout en rendant hommage à la vie extraordinaire de Nelson Mandela et à son héritage de réconciliation, de transition politique et de transformation sociale ». Je m’étouffe et j’imagine qu’on tousse tous à le voir se décrédibiliser, si tant est qu’il avait besoin de cela pour aller plus bas que terre.
Les Guinéens ont la mémoire courte ?
Je préfère imaginer que Nouhou Baldé, d’habitude plus inspiré, s’était levé du pied gauche le matin où il a pondu un article intitulé : « qui pour remplacer Mohamed Béavogui ? ». En effet, à la lecture de la liste, on reste pantois en découvrant certains noms. Ainsi si les noms de Thierno Yaya Diallo, Oumar Sylla (« Foniké Mengué »), voire les actuels faisant fi de ministres tels Bernard Goumou, Alpha Bacar Barry, Djaka Sidibé et Moussa Cissé ne me posent pas de problème sur le principe (mais je ne les connais pas), en revanche je m’étonne qu’on puisse évoquer les noms de Khalifa Gassama Diaby, Cheick Sako, Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Traoré et Kerfalla Yansané. Sauf à ignorer la notion de complicité (dont je dénie l’ignorance à ces juristes), ces anciens ministres sont des criminels, et certains même, plus que d’autres. Ils doivent expier avant de prétendre à travailler officiellement pour le bien commun et non pour un homme.
De l’état de droit
Certains pseudo juristes, tels Alphonse Charles Wright, Mory Condé, Jean-Paul Kontembedouno font des déclarations ineptes sur l’état de droit… que les citoyens – mais pas eux – doivent respecter. Ils oublient (?) que nous sommes sous le régime d’un coup d’état qui ne tire sa « légalité » relative (il n’a aucune légitimité), que des kalachnikovs qu’ils pointent sur nos poitrines. Rangez les armes et vous verrez si la population, les gens (et non le peuple employé à tort et à travers) vous soutiennent. Personne n’est naïf au point de ne pas obéir lorsqu’on a une kalachnikov pointée sur sa poitrine, mais en dehors de cette situation, il ne faut pas accepter les décisions d’aventuriers – criminels de surcroît – qui affirment vous écraser au nom de la loi, alors qu’ils ne la respectent pas eux-mêmes.
Le délai de transition : à quoi sert le CNT ?
La junte ne ferait pas de fixation sur le délai de transition de 36 mois dit-elle, à la suite de la visite du médiateur de la Cedeao, Thomas Boni Yayi, mais elle a cependant insisté sur l’importance et le maintien des activités prévues dans le chronogramme… qu’elles sont les seules à connaître, sic !!! Dès lors ce délai peut être interminable, puisqu’il faut que les activités (lesquelles, les 10 étapes proposées par le MATD ?) soient réalisées. Évidemment aucune de ces étapes n’a commencé un début d’exécution, un budget de 3 ans (???) a même été adopté (par qui ?) en 4 jours !!! Le CNT n’est finalement qu’une plante verte, dont l’objet est de couvrir ce régime d’oripeaux. En fait ils ont seulement accepté sans comprendre qu’il fallait : « mettre des moyens suffisants à la disposition de la justice et aux forces de défense et de sécurité ».
Les opérations dites de « démantèlement des zones criminogènes à Conakry »
Depuis le déclenchement des opérations anti peules – appelons un chat un chat, de plus en plus de citoyens habitant les quartiers situés le long de l’axe le Prince, se disent victimes d’exactions perpétrées par les services de sécurité. Sans entrer dans le détail de ces différentes opérations de police (de voyoucratie ?), on peut constater qu’elles ont toujours lieu au même endroit, et souvent 2 à 5 jours après des manifestations !!! En réalité ce ne sont non pas seulement des opérations politiques d’intimidation – même si elles ont aussi cette finalité -, mais ce sont de vulgaires crimes (un vol constitue un crime), les pseudo-policiers qui les commettent, n’étant que de simples voyous, auxquels on a confié un uniforme, et qui sont autorisés à se payer sur la bête. Pourquoi larguer des bombes lacrymogènes – y compris dans un cimetière à l’occasion d’une cérémonie d’enterrement -, commettre des actes de vandalisme, voler le contenu des boutiques et magasins ? On rappelle qu’une des responsabilités premières d’un État est de protéger la vie et la sécurité des citoyens ??? pas de les racketter2 et/ou même de les tuer.
Honte au barreau de Conakry
Le barreau est l’ordre professionnel des avocats. C’est un organisme professionnel, administratif et juridictionnel de défense et de régulation de la profession des avocats. Pour exercer sa profession, tout avocat doit appartenir à un barreau. On aurait pu imaginer que l’actuel pouvoir judiciaire, inféodé au régime, fasse tout pour empêcher des avocats étrangers de plaider en Guinée, la différence de niveau intellectuel risquant de montrer les lacunes de nos magistrats3. Dans cette affaire, c’est le barreau de Conakry, qui empêche Mamadou Konaté, leur confrère malien – et c’est sans doute parce qu’il est africain qu’ils se le permettent, car personne n’empêche les avocats français (William Bourdon pour ne citer que lui) d’exercer en Guinée, pour défendre Ibrahima Kassory Fofana. Ce qui est scandaleux dans cette affaire – en dehors de l’illégalité de la décision – c’est le fait que la profession d’avocat soit une profession libérale, l’activité n’étant soumise qu’à leur seule responsabilité et non sous la coupe d’un gouvernement. Pour pouvoir exercer une activité libérale certes réglementée, il faut posséder des diplômes particuliers et respecter une déontologie propre à la profession, via l’inscription à un ordre professionnel (le barreau). Donc ici ce sont de simples individus, comme vous et moi4, qui empêchent un avocat – et seulement celui-là – d’exercer ses prestations, officiellement parce qu’il aurait eu des « propos discourtois » à l’encontre du procureur spécial près la Crief, qui lui n’a pourtant pas réagi, alors qu’il est si zélé, sic !!!
Eli Kamano ne croit que ce qu’il ne voit pas
Eli Kamano, qui fait davantage parler de lui par ses inepties que par sa musique, ne croit pas que des « balles réelles » aient été utilisées lors des dernières manifestations du FNDC. Les 5 morts et les blessés par balles le sont vraisemblablement par des opérations du saint esprit. Elie Kamano a parfaitement le droit de soutenir qui il veut, mais il y a suffisamment de bonimenteurs dans cette junte pour venir s’y rajouter. Il y a certains individus qui sont tellement obsédés par la notoriété et le buzz, que même s’ils passent pour des crétins cela n’a pas d’importance…
Zogota encore et encore…
En Novembre 2020, la Cour de Justice de la Cedeao avait condamné l’état guinéen au paiement d’environ 463 000$ aux victimes et ayants-droits, pour sa responsabilité dans les tueries de Zogota, survenues en Août 2012. A l’époque, 6 citoyens avaient été tués lors d’une descente nocturne musclée des forces de l’ordre. La Guinée avait contesté par voie de presse, mais non judiciairement. Près de deux ans après, la Guinée n’a toujours pas exécuté sa condamnation. Ce n’est guère surprenant, puisque la responsabilité pénale n’est jamais mise en œuvre. On constate que même sur le plan civil, la Guinée rechigne. Il est bon de savoir que la notion de « continuité de l’état » est aléatoire et à la carte, au bon vouloir des dirigeants qui choisissent à quoi ils se considèrent engagés ou pas. C’est bon à savoir…
L’ouverture du CHU ultra-moderne de Donka est prévue le 17 Août
Puisque le CHU est désormais ultra-moderne, la meilleure preuve de cette réalité est désormais d’empêcher tout dirigeant – à commencer par Alpha Condé lui-même – d’aller se faire soigner à l’extérieur. Ainsi les Guinéens seront rassurés qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle opération de communication liée à un simple rafraîchissement des lieux !!!
Un journaliste convoqué dans un camp militaire pour un article de presse
Le directeur de publication du site d’information Mosaique Guinée, Mohamed Bangoura a été sommé le 5 Août dernier par la direction du renseignement militaire (DRM) de l’état-major général de l’armée (EMGA), de se présenter au Camp Samory, pour raison d’Etat. Le journaliste avait publié 3 jours précédemment, un article évoquant la disparition d’un camion contenant des produits prohibés5 dans un camp militaire. Là encore c’est la vérité qui fâche, mais depuis quand des civils doivent-ils répondre aux injonctions militaires ?
La Haute Autorité de la Communication indépendante ??? (HAC), dont le rôle est de réglementer les usages de la presse, aurait pu être actionnée dès le départ, mais ne l’a été qu’ensuite, pour rafistoler ce nouveau scandale – liberté de la presse !!! oblige -, en se contentant d’affirmer que l’information n’avait pas été recoupée avant publication, le site s’engageant à apporter un démenti. Le démenti de la DRM est bien intervenu, indiquant que le camion n’a pas disparu. L’honneur est sauf, mais rien n’est dit sur son contenu, qui lui a sans doute disparu !!! En outre, pour donner le change, on a incinéré après cette affaire environ 200 kg de cocaïne saisis… en Février pour montrer qu’on lutte contre le trafic de stupéfiants. On se demande bien pourquoi il a fallu attendre 6 mois pour le faire.
Le FNDC officiellement dissout
Une association de fait est une organisation qui existe en réalité, mais qui n’a pas d’existence juridique. Donc supprimer quelque chose qui n’existe pas, nous renvoie à « Tintin chez les Martiens ». C’est donc une opération pure de communication. Celui qui fait office (illégalement) de Ministre de l’intérieur, le dénommé Mory Condé – un nostalgique de son homonyme ??? – a rappelé que le FNDC « s’était toujours illustré par la voie de violence sur les personnes » – mais n’a tué personne -, au contraire des soi-disant forces de sécurité, qui ont tué ou assassiné une vingtaine de personnes à l’occasion des manifestations contre le troisième mandat, et même 5 citoyens supplémentaires – à mettre au débit de Doumbouya – récemment. A titre d’illustration, c’est comme si nous annoncions la dissolution de la junte, qui n’a pas d’existence légale, mais qui ne va pas déguerpir pour autant.
Un contrôle du MATD dans les états-majors des formations politiques
Je m’étonne que certains « journalistes » ou membres de partis politiques estiment que la loi permet ce contrôle du ministère de tutelle. Mais personne ne se pose la question – la propagande incessante et quotidienne joue à plein – de la légalité de Mory Condé, cet individu sorti de nulle part, nommé par qui ? À quel titre ? Qui n’a donc aucune légitimité pour demander des comptes à qui que ce soit. Tout le monde connaît le FNDC, qu’il le soutienne ou pas. Personne ne connaît Mory Condé, qui se déguise en béret rouge parfois (un clown donc et encore, les clowns sont sympathiques !!!) sans doute pour intimider. Il faut arrêter de se sentir sale, alors que ce sont ces criminels qui n’ont aucun droit, hors celui d’utiliser leur kalachnikov contre les femmes et les enfants. C’est sans doute ainsi que certains ont gagné du galon !!!
L’ambiguïté du PEDN de Lansana Kouyaté est levée
Selon le PEDN, « la Crief est la meilleure création du CNRD ». On comprend pourquoi Lansana Kouyaté fait l’éloge d’une organisation qui n’a même pas daigné regarder son dossier, pas plus que celui d’Ousmane Kaba, de Kabine Komara, de Kerfalla Yansané et consorts, pour ne citer que ceux-là. De même, lorsque le 11 Août dernier, le FNDC a été dissout, le PEDN a considéré qu’on pouvait interdire l’existence d’une structure de fait, en invoquant même la loi 013 en son article 34, indiquant donc que cette dissolution n’était pas une violation de la loi en la matière. Le PEDN considère donc que des aventuriers, qui ne représentent qu’eux-mêmes sont habilités à jouer aux cow-boys en discriminant ici et là les sujets de leurs turpitudes. Mais pire, ils autorisent des aventuriers – criminels on le rappelle – à faire ce qu’ils veulent, mais les citoyens – même si le FNDC n’en représente qu’une partie – ne doivent pas broncher, parce que ce serait illégal, sic !!! Si certains avaient des doutes sur la philosophie et/ou l’état d’esprit du PEDN, désormais tout est clair.
Paul Moussa Diawara, membre fondateur de CRAS ou CRASSE ?
Un hurluberlu – ex-taulard condamné par le passé pour détournement de fonds au sein de l’OGP dont il était le dirigeant -, preuve que la Guinée est devenue « crasse » à l’image du nom de son organisation, indique que les partis politiques devraient être dissous. Mais dissous par qui ? On rappelle à cet énergumène sans cervelle, qu’il n’existe aucune autorité en Guinée susceptible d’imposer quoi que ce soit aux autres… si l’on excepte la force des kalachnikovs. Par conséquent il faut laisser ces criminels vociférer à la tête de l’état.
Armée : les bourses des militaires rehaussées à 100% dès ce 1er Septembre
Sans commentaires !!!
Conclusion sur cette junte
Désormais et jusqu’à ce que cette junte quitte là où elle ne devrait pas être, je vais rappeler les nombreuses tares que beaucoup oublient par peur ? par opportunisme ? par vénalité ? En effet beaucoup ont pris fait et cause pour le storytelling qui raconte qu’un homme providentiel est arrivé (Sékou Touré, Lansana Conté, Dadis Camara, Alpha Condé… étaient aussi des hommes providentiels) et qu’il va régler tous les problèmes. Il suffit de la fermer, de les regarder se goinfrer, et d’attendre qu’un nouvel homme providentiel, probablement de Haute Guinée, vienne prendre la suite afin que tout change, pour que rien ne change.
En réalité, il existe de grosses taches dans l’histoire fallacieuse qu’on nous serine à longueur de journée.
- avant le 5 Septembre 2021, il faut se rappeler des corps des militaires abattus à Kindia le 16 Octobre 2020 par les forces spéciales de Mamadi Doumbouya : https://www.youtube.com/watch?v=7YHE1-v49Zw sans que l’on en connaisse les raisons, si ce n’est la contestation éventuelle directe ou indirecte d’un régime honni.
- le 5 Septembre, il faut se rappeler de la vingtaine de morts – comme d’habitude enterrés comme des chiens -, dont on ne sait rien.
- depuis le 5 Septembre, le non-respect de ses propres promesses (la non transparence des membres du CNRD, la non déclaration de leur patrimoine), la répression grandissante (arrestations très ciblées) et l’atteinte aux personnes civiles (5 morts ou plus) ou militaires (où est Aly Camara ?).
Que voit-on ? rien que des criminels qui nous endorment en ne poursuivant que d’éventuels crimes économiques, alors qu’il n’y a pas urgence (on peut toujours récupérer des sommes d’argent ou des biens), mais en s’auto-amnistiant des crimes de sang (alors qu’on ne peut pas ressusciter les morts). Si le procès du 28 Septembre a lieu (rien n’est moins sûr) pour aboutir à l’unique responsabilité de Toumba Diakité, qui lui n’a pas été libéré par ce régime (sans doute pour cela), alors il faudra changer radicalement de stratégie avec ce régime…
Gandhi, citoyen guinéen
« Dans tout État libre, chaque citoyen est une sentinelle de la liberté qui doit crier, au moindre bruit, à la moindre apparence du danger qui la menace ». (Robespierre, Discours sur la liberté de la presse, Mai 1791).
1Nul n’a été condamné dans cette affaire qui n’a, pour l’instant, pas été jugée. Des procédures ont été engagées contre le commissaire principal Pierre Lamah (en service au commissariat central de Kaporo-Rails), l’adjudant-chef Mamadou Yéro Barry (chef de mission Bac n°1), le Maréchal des logis chef Laye Camara et le brigadier-chef Moustapha Camara, tous en service à la Bac n°1, placés sous contrôle judiciaire pour des faits d’abstention délictueuse. Seul l’adjudant-chef Moriba Camara a été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour des faits présumés de meurtre sur la personne de Thierno Mamadou Diallo, le 1er Juin dernier à Hamdallaye.
2La nouvelle mode de cette junte consiste à voir des enfants mineurs manifestant, se permettant de vouloir poursuivre leurs parents, ce qui signifie que les parents vont devoir payer des amendes en vertu de leur responsabilité sur des mineurs… qui ont fait quoi ? Encore faut-il prouver qu’ils ont dégradé des biens, et non aller les chercher dans leur cour fermée, 3 jours après les manifestations.
3Le courrier adressé à ses confrères guinéens n’en constituant qu’une illustration, tout en rappelant leur manque criard même d’éducation – à défaut de compétence.
4En l’occurrence la remplaçante du bâtonnier en exercice, Djibril Kouyaté, tellement hypocrite qu’il n’a même pas eu le courage de prendre lui-même la décision, connaissant personnellement et depuis près de 30 ans son confrère malien et faisant partie du même Collectif de défense de Kassory Fofana, sic !!!
5Il s’agit en réalité du tramadol, un antalgique, qui agit contre les douleurs, mais qui fait l’objet en Afrique d’un trafic, parce qu’il est à base d’opium, et est donc détourné de son usage initial.
Des mots, des mots, des mots…Gandhi se gargarise de mots-invectives. Autant de vent que son FNDC « état d’esprit qui est dans l’air »aux dires de Koundouno…
“ Selon le PEDN, « la Crief est la meilleure création du CNRD ». On comprend pourquoi Lansana Kouyaté fait l’éloge d’une organisation qui n’a même pas daigné regarder son dossier, pas plus que celui d’Ousmane Kaba, de Kabine Komara, de Kerfalla Yansané et consorts, pour ne citer que ceux-là.” On aura remarqué aumoins trois gros cadres de Kankan dans ce lot. C’est eux qui ont le pouvoir actuellement ( Kankan) et ils comptent bien le conserver et le transmettre à un autre . 👀 Siaka Barry peut être ? NB: qu’aucun gamin Pullo ne meurt désormais dans des manifestations… Lire la suite