Tout est parti du cas d’une femme nommée Fatoumata Bangoura, qui a accouché par césarienne à l’hôpital préfectoral de Fria. Il a été demandé à la pauvre dame de verser la somme de six cent mille (600.000) francs guinéens. Elle en était incapable. Elle perdra ensuite son bébé quelques temps après la naissance de ce dernier, faute de soins appropriés…
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Suite à la vague d’indignation que cela a suscité, le préfet de Fria, Hadja Gnalen Condé, a tenu une réunion avec les personnes concernées, pour en savoir davantage.
Après les explications, il aurait été révélé que c’est la sage-femme Mariama sow qui a réclamé les 600 mille francs guinéens à la pauvre femme.
Instruction a été donné au commissaire central de Fria, Mouloukou Souleymane Sidibé, d’ouvrir une enquête sur le dossier. C’est ainsi que la sage-femme et le directeur de l’hôpital ont été entendus sur procès-verbal.
Selon une source proche du dossier, contactée par mosaiqueguinee.com, la sage-femme a déclaré avoir reçu des ordres du médecin-chef de la maternité de l’hôpital, Dr Bouba Bangoura, en mission.
Le commissaire central a affirmé à notre correspondant local que le personnel médical est poursuivi pour concussion et violation du décret portant gratuité de la césarienne.
Plusieurs autres citoyens ont révélé, au cours d’une émission sur les antennes de la radio la voix de Fria, être victimes de ces rackettes à la maternité de l’hôpital d’état.
De son côté, le personnel soignant a toujours accusé le manque d’équipements.
Gbassikolo avec mosaiqueguinee