
C’est une première historique : 332 véhicules neufs remis aux sous-préfets du pays. Après 67 ans de déplacements précaires à moto, ces représentants de l’État disposent enfin d’un outil moderne pour accomplir leurs missions. Une avancée symbolique, certes, mais qui soulève autant d’espoirs que de questions.
Politiquement, ce geste est un coup d’éclat. Il illustre la volonté du Président Mamadi Doumbouya de « refonder » l’État et de moderniser une administration longtemps laissée à l’abandon. Mais derrière la cérémonie et les discours officiels se cache une réalité plus nuancée : l’efficacité administrative ne se mesure pas à la quantité de véhicules distribués, mais à l’impact concret sur la vie des citoyens.
Les populations, elles, observent avec scepticisme. Dans un pays où les services sociaux sont encore insuffisants et où l’accès aux infrastructures de base reste problématique, ces voitures peuvent apparaître comme un privilège supplémentaire accordé à une élite administrative. La vraie question est simple : ces moyens permettront-ils aux sous-préfets d’être davantage présents sur le terrain, plus proches des citoyens, plus réactifs face aux urgences locales ?
Du point de vue de la gouvernance, la dotation comporte des enjeux cruciaux. Sans suivi rigoureux et entretien régulier, ces véhicules risquent de finir inutilisés ou détournés de leur mission première. Sans mécanismes de contrôle, la responsabilité affichée pourrait se transformer en privilège perçu. L’autorité de l’État ne se rétablit pas par un geste symbolique : elle se construit par la continuité de l’action publique et par la confiance tangible que les citoyens ont dans leurs représentants.
Ainsi, si cette remise de véhicules constitue un signal politique fort, elle ne doit pas rester un simple effet d’annonce. La modernisation de l’administration territoriale exige bien plus : une présence effective sur le terrain, des services publics améliorés et une transparence totale dans l’usage des ressources. Les sous-préfets disposent désormais d’outils, mais le véritable test sera de savoir si ces moyens serviront réellement le développement et le bien-être des populations.
Un symbole peut inspirer ; un acte concret peut transformer. Espérons que ce geste historique soit de ceux qui transforment l’État en réalité tangible pour tous.
Gbassikolo.com
DOUMBOUYA utilise l’argent du contribuable guinéen pour s’enrichir et enrichir sa secte ANGBANSSALE.
Un AMI À LUI LE PROPRIÉTAIRE DU PARC AUTOMOBILE où il achète les véhicules qu’il est entrain de distribuer aux artistes, courtisans, religieux corrompus, prostitués politique.
Son ami fait des surfacturations hors norme.
Déjà un des véhicules offer à fait un accident
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@ Gbassikolo Permettez une ou 2 précisions. Dans l’administration guineenne, les sous préfectures n’ont pas 67 ans d’existence . De 1958 à 1984 ( mort de Satan ) les sous préfectures étaient appelées ARRONDISSEMENTS a leur tête des Commandants d’arrondissement. Chaqu’ un d’eux avait UNE JEEP RUSSE. Donc il est erroné de dure que cette dotation en véhicules est une première en Guinée. Ceci dit , je trouve elevee la dépense effectuée . Une Toyota Hilux neuve de 2025 coûterait qq 45000 Euros . Pour 332 véhicules…. Pendant ce temps nous faisons au minimum 1 heure entre Labe et Pita… Lire la suite