« Cellou Dalein Diallo, responsable de l’échec de l’Opposition », selon Jean Marie Doré

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GBKDans un entretien qu’il a accordé à la presse, l’ancien Premier Ministre de la transition M. Jean Marie Doré est revenu sur les raisons du retrait de sa candidature et les circonstances qui ont entouré la désignation du candidat de l’opposition pour la présidence de l’Assemblé nationale. Lisez !

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«  Ce qui arrive à l’opposition, c’est sa faute. C’est la faute de certains qui croyaient qu’ils peuvent tout manipuler, tout organiser à leur niveau, alors que ce niveau n’est pas très bien pensant.

Je n’ai pas voulu ajouter au désordre, un plus grand désordre. C’est pourquoi je me suis abstenu pour qu’on ne m’attribue pas la responsabilité de ce désordre.

J'avais annoncée ma candidature depuis cinq Mois. Puisque par un jeu d'addition les voix de Cellou et celles de Sidya, j'étais le mieux placé à attirer d'autres députés d'aussi bien à gauche, qu'à droite. Mais il a plu au President de l'UFDG de créer la confusion la plus extreme, de par ses candidature succéssives et inattendues, sans négociations et sans consultations (…)

En une semaine, monsieur Cellou est candidat, et puis c’est son parti qui est candidat, c’est monsieur Fodé Oussou Fofana qui est présenté, après c’est monsieur Baïdy Aribot, puis c’est madame Anne-Marie Fofana. Comment on peut gérer comme ça ?

L'unique responsable de la pagaille, c'est Cellou Dalein Diallo. (..) Par rapport à ce qu'il a ce qui c'est passé dans l'affaire de WayMark plus les quatre jours qu'on a concédés et ce qu'il a montré ces derniers temps, je commence à m'intérroger sur ses qualités de bon dirigeant. Il s'est mis d'accord avec des gens pour le maintien de Waymark, sans m'en parler. Alors que la base de notre alliance était que l'on fasse tout, pour que WayMark disparaisse du paysage. Je n'aime pas qu'on me trahisse comme ca.

(…) Moi je suis un homme structuré. Quand je prends position, je la garde. C’est pourquoi je suis au Centre. Parce que les gens de la périphérie vont à la direction cyclone. Moi je suis au centre. Le centre ne bouge pas.

Je n’ai pas voulu partager la responsabilité de ce désordre qui a désorganisé l’opposition, qui l’a affaibli et qui l’a rendu presque aphone, inerte et inintelligente ».

 

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