Validité de l’accord additif du 8 juillet 2013 : la part de vérité de Loncény Fall..

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Que s’est-il passé le 8 juillet 2013 ? Y a-t-il eu un accord-annexe ? Quels sont ceux qui l’ont signé ? Concernait-il les accords inter-guinéens du 3 juillet ?

Après les facilitateurs nationaux Salifou Sylla et A. Somparé qui ont affichées des positions divergentes sur la validité juridique de l’accord additif du 8 juillet 2013, c’est au tour de l’ancien Président du dialogue inter-guinéen de 2013, François Loncény Fall  de se prononcer sur  cette épineuse question qui empoisonne depuis quelques jours,  la vie politique guinéenne.

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Invité par notre confrère « Espace Fm », le ministre d’Etat aux Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger a déclaré que ce dialogue s’était construit uniquement autour de l’organisation des legislatives. « nous avons essayé de trouver une solution pour l’organisation des élections législatives. L’objectif c’était cela et uniquement cela. Parce qu’il y avait à l’époque de gros problèmes sur l’opérateur Waymark, la révision des listes, la participation des Guinéens de l’étranger à l’élection et le problème du 28 septembre (2009, ndlr)

Donc, c’est sur ces quatre questions que nous avons planché. Et, lorsque j’entends tout ce qui est entrain de se dire aujourd’hui, je suis un peu surpris. Parce que nous, en tant que présidents du dialogue inter-guinéen, nous n’avons pas mentionné les élections locales dans les conclusions auxquelles nous avons abouti et qui ont fait l’objet des accords du 3 juillet. Et donc à ce titre, je peux dire que nous, en tout cas présidents, nous n’avons pas évoqué cette question. J’ai appris comme tout le monde qu’il y a eu une rencontre à l’issue de laquelle un document aurait été signé par les facilitateurs guinéens. Je n’en connais rien sur cette question de signature. Parce que nous n’avons pas été associés, ni informés. Comme nous n’avons pas été associés, nous ne considérons pas donc ce qu’ils ont signé comme étant un document du dialogue. Les vrais problèmes que nous avons parlé, c’était l’organisation des élections législatives. (….) Moi, je ne me considère pas en tout cas, comme engagé par le papier signé par des facilitateurs.

A rappeler que l’annonce du chronogramme électoral faite par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a provoqué la colère  de l’opposition qui a immédiatement annoncées, entre autre, la suspension de sa participation aux travaux de l’Assemblée nationale et sa non reconnaissance des délégations spéciales.

 

Nous y reviendrons

 

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