Vers l’exploitation des gisements de fer du mont Simandou en Guinée

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La signature du cadre d’investissement devant marquer la reprise des activités de la compagnie anglo-australienne Rio Tinto pour l'exploitation des gisements de fer du mont Simandou, à près de 600 kilomètres au Sud-Est de Conakry, est attendue dans la semaine du 20 mai 2014. La signature de ce cadre d’investissement entre Rio Tinto et le gouvernement Guinéen était initialement prévue le 18 avril.

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D'ici-là, Rio pourrait soumettre le document de Cadre d'Investissement à son Conseil d'administration (CA), pour validation avant de le faire parvenir à l'Etat Guinéen pour approbation, qui à son tour le soumettra à l'Assemblée nationale.

 

Selon les spécialistes, le Cadre d'Investissement, qui va de pair avec la solution de financement de l'infrastructure, est l'élément critique pour faire progresser le projet d'exploitation des gisements de fer du mont Simandou en Guinée.

 

La Guinée attend toujours sa première tonne de fer du Mont Simandou en Guinée forestière, initialement prévue en Juin 2015, mais reportée encore en 2018.

 

Mais cette exploitation de Simandou est rendue difficile en raison du bras de fer entre la Guinée et la compagnie Benny Steinmetz Ressources Group (BSGR).

 

En 2008, la compagnie minière BSGR obtient les droits d'exploitation de deux des cinq « blocs » de fer de Simandou, qui étaient jusque-là dévolus à Rio Tinto.

 

Un an plus tard, BSGR revend 51% de ces titres au géant brésilien Vale, pour 2,5 milliards de dollars. Une joint-venture est alors créée pour exploiter le minerai.

 

Alpha Condé envisage d'annuler le permis de BSGR pour, affirme-t-on, des motifs de corruption.

 

En réponse, BSGR, lui, accuse les autorités de Conakry de s'appuyer sur des affirmations inventées par des témoins douteux et de procédures illégales, dit-on.
 

 

APA

 

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