GBK Trois concessions et leurs contenus ont été brûlés mardi, suite à la reprise des hostilités entre des militants et des familles accusées d'appartenir à des camps politiques adverses de l'opposition et de la mouvance présidentielle, dans la commune urbaine de Ratoma, a-t-on appris de source sécuritaire.
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Selon le coordinateur des escadrons mobiles de Guinée et commandant de l'escadron de Hamdallaye, les affrontements débutés dans la matinée se sont intensifiés et se sont étendus dans d'autres quartiers de la commune où des biens ont été saccagés et volés par des jeunes manifestants plongés dans un affrontement violent, à Hamdallaye et à Taouyah, dans une commune réputée proche de l'opposition radicale.
Ces actes de vengeances et d'attaques ciblées perpétrées par les manifestants ont été condamnés par le gouvernement guinéen à travers son porte-parole Albert Damantang Camara sur les médias d'Etat.
Devant la gravité de la situation, des compagnies d'escadron mobiles composées de plusieurs agents ont été déployées sur le terrain pour maintenir l'ordre.
Toutefois, malgré la présence des agents de police et de la gendarmerie nationale, la foule n'a pas abdiqué devant les coups de gourdins et l'ampleur du gaz lacrymogène envoyé par les forces de l'ordre en direction de la foule.
Dans la soirée du lundi, le ministre guinéen des droits de l'homme et des libertés publiques Kalifa Gassama Diaby en compagnie de Dr Oussou Fofana, vice-président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ont effectué une descente sur les lieux des affrontements pour sensibiliser les jeunes et les inviter à rester calme pour bannir toute violence dans les comportements.
A l'approche du scrutin législatif du 28 septembre, la capitale guinéenne et certaines villes de l'intérieur du pays font l'objet de violence et d'affrontements entre les inconditionnels de la mouvance et ceux de l'opposition guinéenne.
Aux derniers instants, le commandant Cissé affirme que la situation est sous contrôle et qu'un "calme éphémère" serait revenu grâce à la présence des agents des forces de l'ordre.
Xinhua