Cherif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé favorables au dialogue pour l’unité nationale et la cohésion sociale…

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Détenus depuis huit mois à la maison centrale de Conakry, Cherif Bah, Ousmane Gaoual Diallo, Cellou Baldé, ont décidé de briser le silence ce mercredi 2 juin 2021. A travers une déclaration parvenue à notre redaction, ces hauts dirigeants de l’UFDG, le parti de Cellou Dalein Diallo, estiment qu’il est temps que chaque Guinéen prenne résolument l’engagement de promouvoir l’exercice d’une démocratie apaisée, l’unité et la réconciliation de tous les fils et filles de la Guinée.

Chers compatriotes,

Comme vous le savez, nous sommes incarcérés à la Maison Centrale de Conakry depuis plusieurs mois.

Prisonniers politiques pour les uns, prisonniers d’opinion ou otages politiques pour les autres, prisonniers tout court pour certains. Une chose est incontestable, nous sommes avant tout des Guinéens dont l’engagement et la lutte politique n’ont jamais été dirigés contre un individu ou un quelconque groupe de Guinéens.

Nous avons toujours mené notre combat avec le strict objectif de servir la démocratie, le respect de l’État de droit et la recherche du bonheur de nos concitoyens.

Il est important de rappeler que nous avons exclu, dès les premières heures de notre engagement politique, la conquête du pouvoir par la violence en choisissant, la voie des urnes qui demeure encore notre unique option. Ce choix démocratique est motivé par le fait que chacun d’entre nous considère que la violence ne peut  être la solution et lorsqu’elle survient, nous l’avons toujours condamnée sans aucune ambiguïté. D’autant plus qu’au cours de ces dernières décennies, ce sont nos compatriotes qui ont payés le lourd tribut, du fait des violences politiques et sociales qui affectent directement de nombreuses familles et la cohésion sociale.

Pourtant, on nous accuse d’atteintes aux institutions, de pillages et même de participation à des mouvements insurrectionnels, etc. Quel fut notre stupeur à s’entendre dire être mêlés à de tels actes. Persuadés de notre innocence, nous nous sommes tous rendus volontairement devant les instances judiciaires espérant qu’elle agira avec impartialité et objectivité. De fait, nous n’avons opposé ni résistance, ni violence aux forces de défense et de sécurité, qui sont venus  interpelés l’un de nous à son domicile.

Il est clair que notre probité, mais aussi les responsabilités que nous avons assumées à divers niveaux, nous empêchent tout comportement ou attitude incivique.

On comprendra aisément qu’il est impossible de remettre en cause notre engagement politique; l’idéal qui les fonde et les nourrit. C’est pourquoi nous rejetons toutes les accusations de violence quelles qu’elles soient et qui seraient susceptibles de mettre en danger la paix sociale, de menacer la sécurité de nos compatriotes et de nos institutions. Cela ne nous ressemble point.

S’il est établi que le procès d’hommes politiques permet de juger un État sur le plan de la démocratie et du respect des libertés fondamentales, nous souhaiterions que ce défi soit relevé par l’institution judiciaire. Que peu d’entre nous puissent croire et miser sur le succès de cette volonté n’enlève aucunement notre foi en la justice. Il revient aux autorités de notre pays et, si nécessaire, avec l’appui des pays amis, d’en être le garant ; de veiller à l’équité et l’impartialité de l’institution judiciaire ; mais aussi à la neutralité de l’Exécutif.

Bien évidemment, c’est aux magistrats de mesurer l’importance et la portée des actes qu’ils sont appelés à engager dans le cadre de « l’affaire » nous concernant. Qui pourrait douter que son déroulement et l’issue qui en sortira constitueront un jalon essentiel dans la volonté de décrispation du climat politique récemment exprimée par tous les acteurs politiques, les ONG de défense des Droits humains, les pays partenaires de la Guinée et d’une certaine manière les autorités guinéennes. Dès lors, un consensus s’est dégagé pour considérer que ce serait là, un des premiers gages d’ouverture d’un dialogue constructif, consensuel et inclusif.

Pour nous,  il est fondamental d’œuvrer dans ce sens afin d’amorcer le processus d’apaisement par le dialogue et la concertation dans le souci de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale. Nous espérons pouvoir apporter notre contribution en continuant de jouer encore notre rôle sur la scène politique au service de notre pays. Nous sommes persuadés que cela est possible si chacun veillait au respect des règles d’impartialité de nos institutions et des représentants qui exercent au nom du peuple.

Nous estimons que le moment est probablement venu ; qu’une situation opportune est là et qu’il faut la saisir. Nous pensons qu’il est temps que chaque Guinéen prenne résolument l’engagement de promouvoir l’exercice d’une démocratie apaisée, l’unité et la réconciliation de tous les fils et filles de notre Guinée.

Ibrahima Chérif BAH 

Vice-président, membre du Conseil politique.

Ousmane Gaoual DIALLO

Directeur de la Communication, Membre du Conseil politique, ancien Député.

Mamadou Cellou BALDÉ

Coordinateur des fédérations de l’intérieur, Membre du Bureau Exécutif, ancien Député.

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Mory Sylla
Mory Sylla
7 juin 2021 06:10

Liberer les gens là et il faut prendre un décret pour exclure Ousmane Gawa et l’interdire de faire la politique en Guinée. Il est très nul.L’Assemblée Nationale doit elaborer une loi qui lui permet d’exclure un element nocif en Guinée.Permanement.

Baren SOUMAH
Baren SOUMAH
6 juin 2021 17:15

Quelle valeur peut-on accorder à une lettre « rédigée » par des hommes privés de toutes les libertés, qui ont eu des niveaux de vie élevés avant l’enfer de la prison guinéenne et dont certains sont de santé très fragile.
Que Dieu continue de maudire ce régime qui essaye d’humilier des hommes qui ont servi leur pays.

Africain
Africain
6 juin 2021 17:10

« …le dialogue est très souvent le début d’une capitulation. » dixit Oumar Mâci Bah C’est AC qui est le 2ème à « CAPITULER » dans ce cas, par ce que c’est lui qui a signé le décret de la mise en place d’un cadre de dialogue avec la nomination d’un « Monsieur Dialogue » et tout cela grâce à la pression diplomatique de l’union européenne. Les premiers à « capituler » dont fait parti M. Condé Aliou qui est en arrière plan de cette expression (« capitulation ») dans la communication de la DN de l’UFDG sont ces cadres de l’UFDG qui l’avaient bien « fermées » ou disparus des radars… Lire la suite

Oumar Mâci Bah
Oumar Mâci Bah
4 juin 2021 22:10

Le dialogue n’est pas une fin en soi. Il est bon et même nécessaire dans une démocratie. Mais face à un personnage qui ne croit qu’à la force et la ruse, qui ne respecte aucun principe du jeu démocratique, le dialogue est très souvent le début d’une capitulation.

Mory Sylla
Mory Sylla
3 juin 2021 19:21

Quand ils vont sortir,ils vont remuer leur langue plusieurs fois dans leur bouche avant de parler.Surtout ce médiocre gawa,woba woba,nullard d’Ousmane Gawali.Un tonneau vide,trouillé,qui fatigue tout le monde par ses bruits sans fin.Qu’il sorte de la politique en Guinée. Il n’y a pas sa place ce troubadour. Si vous le sortez de la politique,il n’ira plus en prison paskema personne ne va écouter ses galimatias.

Tiekourani
Tiekourani
3 juin 2021 16:48

Le seul problème qu’il y a c’est que vous ne savez pas ceux qui sont en face de vous surtout leur gourou bien vénéré alpha. Chez alpha c’est la haine qui prime, pas l’amour, l’entente et la retrouvaille entre les enfants de ce pays. Ne vous a t-il pas traité d’ennemis devant ses partisans? N’a t-il pas demandé à ses partisans de se préparer pour vous affronter. Nous voulons tous la paix, l’entente et la cordialité entre guinéens pour un pays moderne qui respecte les lois et les droits humains mais ça nous ne l’aurons jamais avec alpha et ses… Lire la suite

Kaou Labe
Kaou Labe
3 juin 2021 11:13

Eh oui !
LE DROIT , TOUT LE DROIT , RIEN QUE LE DROIT !
No JUSTICE , No PEACE !