GBK Tommasso Caprioglio chef adjoint de la mission d’observation européenne.
« Les arrêts de la Cour ne doivent pas être commentés. Il faut les étudier, il faut voir tranquillement…
{jcomments on} Nous aussi comme on l’a fait toujours, quand on va faire notre rapport final qu’on va présenter en Guinée le 16 décembre prochain, vous allez trouver aussi nos conclusions et nos réflexions et nos opinions sur l’arrêt qui a mis fin à ce processus électoral des élections législatives de 2013 ».
Damantang Albert Camara, porte-parole du gouvernement guinéen
« Nous prenons acte de la décision de la Cour Suprême. Il est vrai qu’on aurait souhaité que nos revendications soient acceptées et qu’elles aboutissent. Mais nous partons du principe que nous avons toujours dit que nous sommes républicain et donc que nous respecterons la décision de la Cour Suprême. Ce qui est le plus important aujourd’hui, c’est que la Guinée ait rejoint le concert des nations démocratiques puisque nous avons une assemblée légitime et représentative du peuple de Guinée ».
Me Thierno Souleymane BaldéAvocat de l’UFDG
« Nous venons de rater une grande occasion. Vous avez suivi l'arrêt de la Cour, elle se déclare incompétent pour connaitre les recours déposés devant elle. La Cour Constitutionnelle est la seule juridiction compétente, selon la législation guinéenne, pour connaitre les recours en matière électorale. Au premier tour de la présidentielle de 2010, lorsque les différents partis avaient déposé des recours, effectivement la même Cour avait annulé certains PV au niveau de certaines communes, notamment Ratoma, Matam et dans certaines préfectures. Et si elle se déclare incompétente cette fois-ci de connaitre les mêmes réclamations, quel autre recours disposons-nous pour faire valoir nos réclamations ? Je vous laisse donner la réponse».
l’avocat du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG)- Arc-en-ciel, Me Mory Doumbouya
« La Cour a estimé que les griefs et les moyens articulés par les requérants relativement à la régularité des opérations électorales en tout cas en ce qui concerne la régularité du scrutin du 28 septembre 2013 était pour la plupart des griefs qui ne pouvaient pas être pris en compte comme motif pouvant justifier l’annulation du scrutin. (…). Statuant sans désemparer, la Cour vient de rejeter l’ensemble des griefs et faits articulés par les différents requérants. Pour le RPG- Arc-en-ciel, cet arrêt étant insusceptible de recours, il ne peut être commenté que dans les amphithéâtres. Avec la proclamation officielle des résultats, notre démocratie vient d’être consolidée. Il faut donc se mettre au travail et faire en sorte que les guinéens se donnent la main et transposer les débats au niveau de l’hémicycle pour quitter la rue ».
A rappeler que la Cour suprême a, par cet arrêt, confirmé les resultats proclamés par la CENI donnant le RPG-arc-en-ciel, le parti au pouvoir comme premiere force politique à la future Assemblée avec 53 sièges, suivis de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo 37 sièges, de l’UFR de Sidya Touré qui a totalisé 10 sièges, du PEDN de Lansana Kouyaté avec 2 sièges. Les partis UPG de Jean Marie Doré 2 sièges, le RDIG de Jean Marc Téliano, l’UPR présenté par El Hadj Mamadou Salim Bah, UGDD, PTS, NGR, PGRP, GUD, GRUP, PNR et le GPT obtienent chacun un siège.