GBK Ca y est, c’est officiel, le RPG arc-en-ciel a choisi son candidat pour le poste du Vice-président de l’Assemblée Nationale, en la personne du secretaire général du parti, M. Salim Cissé, mettant ainsi fin à la confusion qui regnait depuis quelques jours au sein de la mouvance présidentielle, suite à l’exigence de ce poste par Mamdou Sylla.
{jcomments on}Votre quotidien a cherché à joindre l’intéréssé pour confirmation, sans y parvenir. C’est finalement Madame la Coordinatrice nationale du RPG-Arc-en-ciel, Hadja Nantènèn Cherif-Konaté qui nous a confirmé la nouvelle.
Présentie en effet pour le poste du Vice president de l’assemblée Nationale, la Coordinatrice nationale a finalement cédé la place à son „ami“ de Secretaire géneral, pour briguer ce poste stratégique: « J’ai accepté de céder le poste de vice-président à l’Assemblée nationale à mon ami Saloum Cissé », a revélé Hadja Nantenin Konaté“.
Justifiant sa démarche, Madame la Coordinatrice nationale du Parti au pouvoir a déclaré avoir privilégié l’unité du parti: « Je ne veux pas qu’il y ait discorde au sein du parti à cause de moi. Je l’ai fait pour qu’on aille dans l’unité, dans l’entente et dans la solidarité. C’était devant Dr Ousmane Kaba et les autres députés. Je ne me bats pas avec quelqu’un à cause d’un siège. Je suis membre fondateur de ce parti. Donc, nous avons besoin d’unité au sein du RPG arc-en-ciel ».
Pour l’instant donc, on se refuse de tout commentaire du coté de l’UDG de l’homme d’affaire Mamadou Sylla qui, faut-il le rappeler, avait exigé le poste de la Vice-Presidence du parlement en échange du soutien de ses trois députés pour l’élection du President de ladite Institution. Cette exigence avait aussitôt soulevé un tollé général au sein de la mouvance presidentielle, la qualifiant de „chantage inacceptable“.
Du coup, Mamdadou Sylla entreprit une serie de rencontres avec des leaders de l’opposition. Justifiant sa démarche, il avait alors déclaré: ‘’l’opposition est composée de bons guinéens, tout comme le pouvoir’’.
Plus loin, il expliquera n’avoir de problèmes personnels avec qui que ce soit. Selon lui, sa démarche est tout à fait légitime: „Je n’ai de problème avec personne. Moi j’ai tout juste demandé quelque chose, je voudrais qu’on me dise si je peux l’avoir ou pas !’’
Seulement voilà, la demande de ce „quelque chose“ semble plutôt s'être finalement heurté à une fin de non recevoir.
Nombreux sont les observateurs qui s’attendaient à un recul de la part du parti au pouvoir, d’autant plus que, avec le faible écart dans les resultats des législatives entre pouvoir et opposition, rien ne semble gagné d’avance. Avec les trois députés de l’UDG, Mamadou Sylla s’est posé en „faiseur de roi“.
Que s’est-il donc passé entre-temps ? Mamadou Sylla aurait-il volontairement renoncé au poste qu’il convoitait tant, et qui lui ont coûté une vingtaine de cadres de son parti? ou aurait-il été lâché par ses député ? Rien n’est moins sûr.
Néanmoins, de sources concordantes, l’homme d’affaire aurait été appercu ce vendredi dans l’après midi à Sèkhoutoureya pour, dit-on, „rassurer le chef de l'Etat qui n'approuve pas du tout ses agitations quotidiennes“. Cet entretien d’une demie heure aurait-il suffi à ramener Mamadou Sylla dans les rangs ?
Attendons de voir !
Nous y reviendrons