« Il faut avoir le courage de l’action envers BAH Oury au risque d’installer durablement dans la conscience collective, un manque de leadership dans notre parti ». C’est par cette phrase que le bouillant député-UFDG M. Ousmane Gaoual Diallo est monté au créneau ce mardi pour exiger l’exclusion de M. BAH Oury de toutes les instances du parti.
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Ainsi, et comme nous l’écrivions dans nos livraisons précédentes, un groupe de députés issu de l’UFDG a ouvertement exigé le départ du 1er Vice-président du Parti: « Bah Oury a franchi la dernière digue, il faut agir maintenant. La direction nationale doit prendre acte du fait que Bah Oury ne soit plus de l’ufdg », pouvait-on lire ce mardi sur la page Facebook de M. Ousmane Gaoual Diallo, proche de Cellou Dalein Diallo.
Selon lui, le comportement et les sorties de M. BAH Oury ces derniers temps ne laissent aucun doute sur son non appartenance au parti. « Son comportement de ce weekend et sa sortie médiatique indiquent clairement qu’il n’est plus politiquement des nôtres. Et comme il n’agit pas avec courage en assumant ses choix, le parti doit agir maintenant ».
Il est admissible, selon M. Diallo, que BAH Oury fassent ce qu’il veut des instances de l’UFDG : « Autant il est important d’avoir un débat contradictoire ou même se disputer dans un parti sur tous les sujets, autant il n’est pas admissible que l’on se joue des instances et des textes du parti. Le défi que le vice-président de l’ufdg vient de lancer au parti doit être relevé avec courage pour une fois en oubliant sa situation personnelle qui a longtemps privé le parti des moyens d’action en son encontre », martèle-t-il.
Selon Gaoual, « maintenant qu’il installe des fédérations qui s’apparentent à des structures de sa nouvelle formation politique, il faut avoir le courage de l’action envers lui au risque d’installer durablement dans la conscience collective un manque de leadership dans notre parti »
A rappeler que contre l’avis de Cellou Dalein Diallo, président de l’Ufdg, Bah Oury vice-président dudit parti, en exil depuis la tentative d’assassinat du président Alpha Condé en juillet 2011 en banlieue de Conakry, a implanté une nouvelle instance fédérale de la formation politique en France.
Nous y reviendrons