«Le dialogue est l’arme des forts et non des faibles, c’est l’arme de ceux qui font passer leurs problèmes généraux avant les problèmes particuliers, avant les questions d’amour-propre», nous a enseigné le sage africain, Félix Houphouët Boigny en l’occurrence, qui a conduit son pays, la Côte d’ivoire, à l’indépendance sans effusion de sang.
Chacun peut y tirer la leçon supplémentaire qu’il voudra. Qu’à cela ne tienne, le sens premier de cette assertion est qu’il ne faut jamais fuir le dialogue. Jamais ! En tout cas, si l’objectif visé est de résoudre des problèmes d’intérêt commun.
En refusant de saisir la main tendue du Conseil National de Dialogue Social (CNDS), à l’effet d’aplanir les divergences et engager des négociations autour des revendications soulevées, le Mouvement Syndical a délibérément fui la table du dialogue, ce dimanche 25 Février 2024. La raison ? Bien malin saurait le dire. Il appartient, dès lors, aux travailleurs de se poser cette question et de demander des comptes à son syndicat. De toute évidence, le gouvernement, dont l’intérim est assuré par les secrétaires généraux des départements ministériels, lui, était dans la salle et prêt au dialogue. Les plus hautes autorités du pays ont ainsi fait montre de leurs préoccupations, plus que quiconque, quant intérêts des travailleurs dont il est d’ailleurs le premier protecteur.
Fallait-il vraiment vaille que vaille aller à l’affrontement, alors qu’il existe encore le moyen de satisfaire les travailleurs, en s’asseyant autour de la table ? A lire les déclarations de certains mouvements et autres partis politiques, soutenant cet appel à la grève, on peut davantage s’interroger sur le but poursuivi par les organisateurs.
Les syndicalistes se laissent-ils manipuler naïvement ou consciemment, en servant d’autres causes ? Les travailleurs, eux, devraient refuser d’être entrainés dans la défiance, pendant qu’il est possible de se parler. Que chacun exige des syndicalistes de venir autour de la table et dialoguer.
En deux ans de gouvernance du CNRD, les acquis en faveur des travailleurs et des travailleuses de Guinée parlent d’eux-mêmes. Ceci, grâce à la politique sociale prônée par le Général Mamadi Doumbouya, Président de la République, Chef de l’Etat, Commandant en Chef des Forces Armées.
En mettant en place le Conseil National de Dialogue Social (CNDS), en mai 2022, seulement huit mois après son arrivée au pouvoir, le Président patriote, Général Mamadi Doumbouya, a éloquemment prouvé, pour la énième fois, son attachement au dialogue avec les partenaires sociaux de l’Etat.
Les réformes courageuses engagées à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) et à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), ne sont plus à démontrer. La mensualisation et la revalorisation des pensions de retraite, l’augmentation de la valeur monétaire du point d’indice salarial à hauteur de 35%, etc. Beaucoup a été fait sous le magistère du Général Mamadi Doumbouya. Tout cela, nonobstant un contexte économique mondial assez difficile.
Encore une fois, le syndicat doit faire preuve de retenue et de responsabilité, en refusant de servir des causes obscures et en acceptant de venir autour de la table de négociation. C’est seulement à ce prix qu’il pourrait se targuer de défendre les intérêts moraux et matériels des travailleurs. Autrement, il reviendra aux travailleurs de prendre leur destin en main et refuser la manipulation, afin de continuer sa résilience face aux conséquences de la crise mondiale provoquée par la Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne. Sans compter la crise économique interne résultant de l’exposition du dépôt pétrolier de Kaloum. Notre pays a plus que jamais besoin de quiétude et de dialogue.
L’Enfant prodige de Kankan-Nabaya, le Général Mamadi Doumbouya, est une chance providentielle, que les Guinéens se doivent de saisir précieusement. Avec lui, c’est la Guinée qui gagne.
Vivement le dialogue, en lieu et place de la défiance et de l’affrontement…
Mandian SIDIBÉ
Journaliste
« … depuis 50 ans chaque régime n’a fait qu’amener au pouvoir des gens qui se sont servis en ignorant royalement les besoins du peuple.«
Dire que Laure Karcher a soutenu les dirigeants de ces regimes sur la non minuscule periode de 4 decennies. Heureusement que la logique ne tue pas. Autrement, on n’aurait plus eu a lire Ms Karcher depuis longtemps.
@ Mme Laure Karcher Il était temps de rappeler à ces cagoulés qu’ils sont illégitimes et qu’ils ne sont pas plus guinéens que les autres. Le guinéen a déjà une certaine idée de sa personne et a déjà intégré quelques acquis tel que choisir son chef quel qu’il soit ou encore dire son opinion en public sans être embêter pour son opinion. Les cagoulés ont très mal interprétés leur avènement. ALPHA était sorti des clous donc beaucoup en avait marre de lui pour son comportement DESINVOLTE et MEPRISANT envers le guinéen ; nous n’avons pas applaudis ce groupe de… Lire la suite
L’opportunité de cette grève n’est pas évidente. Quelles sont les réclamations du mvt syndical? Et je pense que les syndicats en général devraient refuser que les partis et mouvements politiques se raccrochent à leur mouvement pour se servir d’eux. Ils ne précisent jamais leurs objectifs sauf pour dire qu’il faut rétablir l’ordre constitutionnel, alors que depuis 50 ans chaque régime n’a fait qu’amener au pouvoir des gens qui se sont servis en ignorant royalement les besoins du peuple.La Guinée n’a pas besoin d’un retour au pouvoir de ces gouvernants égocentriques.
Je suis moi aussi d’accord avec Mandian Sidibé, il y a des bouffons à tous les étages….
@tag
J’ai à plusieurs reprises attiré l’attention de @Gbassikolo concernant ce guignol, mais décidément Mr Souare veut jouer avec les nerfs des gens. Je suis sans voix
Je suis pour la liberte d’expression par principe, mais je ne comprends pas pourquoi gbassikolo nous impose les miaulements de cet affame qui a peur de perdre son gagne-pain. Mais quel minable !
Soubhanallah 😅
D’accord avec Mandian Sidibe.