On a l’impression qu’ils attendaient tous cette occasion, pour exprimer leur frustration, leur colère contre le pouvoir militaire de Conakry.
Depuis l’annonce par le mouvement syndical d’une grève générale et illimitée, toutes les corporations se sont montrées solidaires du mot d’ordre lancé.
Du syndicat des enseignants à celui des banques. Et même le syndicat des motos taxis. Du jamais vu ! Une première !
Dans leurs différents communiqués à la tonalité jusqu’auboutiste, ils ont invité leurs membres à rester à la maison. Et dans tout ça, on semble être sereins au palais Mohamed V. Sans doute, là-bas, on croit pouvoir arriver à bout des grévistes à l’usure.
On parie sur la résignation habituelle du Guinéen, réduit à la pauvreté, à cause d’une conjoncture très difficile, pour remporter cette autre bataille. Après avoir réussi à tout broyer sur leur chemin.
Toutes voix dissonantes réduites au silence. Les médias audio visuels les mieux écoutés, brouillés.
Que leur reste-t-il ? Sans doute, le syndicat. C’est le dernier rempart d’un peuple résigné, qui décide de défier les redoutables hommes en treillis au pouvoir dans le pays depuis le 05 septembre. Cela, après s’être rendu compte qu’il n’y a que le rapport de force qui tranche en Guinée.
Cette journée du lundi 26 février, début de la grève, plutôt début de la grande mobilisation telle qu’on peut le redouter à travers les différents communiqués publiés, jusque-là, ce lundi 26 février marquera un tournant décisif dans l’histoire du pays. Avec une conjonction de circonstances défavorables à la sérénité du régime, le pire est à craindre pour un pouvoir qui ne veut rien comprendre et qui décide ainsi de s’affranchir de l’illusion construite par ses dérideurs.
Dans tous les cas, la réputation du pays, et celle de ses dirigeants, prendront un coup sérieux avec ce rapport de force disruptif en perspective entre les militaires et les syndicats.
L’obsession est l’antidote du dialogue indispensable au bon fonctionnement de l’Etat dans tous les régimes.
En Guinée, on semble garder la ligne de l’obsession et de la défiance au gré de l’usage de la force. Ce chemin n’est pas le meilleur !
Mognouma
Shams Deen vient de dégriser. Hier il faisait l’éloge d’un troubadour, qui chantait à la gloire de Doumbouya. Aujourd’hui, il bous dit que Doumbouya ne vaut rien. Si quelqu’un y comprend quelque chose ????
Tiekourani
Le seul bien que ce monsieur a fait est d’avoir chassé un imposteur au poste de président,pour le reste il n’a ni la culture ni la profondeur historique pour interpréter la salutation de son avènement.
Dans tous les cas son passé ne plaide pas pour une autre forme de règne.
Ils se croient légitimes alors qu’ils sont parfaitement ILLÉGITIMES.
Héros parce qu’ il a retourné son arme contre son bienfaiteur n’est pas un gage d’héroïsme, mais parce qu’il continue à tirer dans le dos des femmes et des enfants, i lest bien un zéro. On peut même dire qu’il est pire que zéro, il est négatif
Je n’arrive comment Mamadou Doumbouya est passé de héro à zero
C’est le ras le bol, les gens en ont assez de ces putschistes ANGBANSALES, incompétent, malhonnêtes , criminels , arrivistes…