Ces derniers temps, plusieurs acteurs politiques et des artistes ont fait des apparitions publiques pour présenter leurs nouvelles voitures offertes par le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. Cette situation suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les lieux publics, tant pour désapprouver le geste que pour féliciter le donateur. Ce mercredi 15 janvier 2025, notre rédaction a interrogé Dr Ibrahima Sory Diallo, premier responsable de l’ADC-BOC, sur cette situation qui alimente tant de débats.
Selon cet acteur politique, les personnes qui poussent Doumbouya à engager des discussions sont celles qui sont les mieux placées pour le faire, contrairement à ceux qui se livrent à « des propagandes inutiles, car cela ne servira à rien ». Selon lui, ce qui serait réellement utile, c’est que le président lui-même invite les acteurs à s’asseoir pour discuter de l’éventualité de sa candidature. C’est là-dessus qu’il faut se concentrer pour le moment.
D’après cet acteur politique: «Comme toute personne, une personne qui vous soutient, qui vous encourage et qui veut que vous soyez ce que vous voulez, vous êtes libre de le soutenir. Le soutien d’un président à un citoyen c’est individuel, c’est personnel. On ne peut pas dire au président c’est interdit d’aider les gens qui veulent qu’il soit président, qui veulent qu’il continue. Ce n’est pas interdit, c’est son droit le plus absolu. Il doit accompagner ces hommes».
En ce qui concerne l’analyse politique, Dr Ibrahima Sory Diallo estime que ce n’est pas la démarche à suivre «Mais quant à moi l’analyse politique telle n’était pas la démarche à suivre, parce que lorsque vous gérez une nation, une nation que Dieu vous a donnée par votre engagement, par votre courage, parce que ce n’est pas par élection, vous devez à votre tour faire tous les moyens nécessaires pour que ce peuple là puisse continuer à vous croire et à continuer à combattre pour vous. Mais ce ne sont pas des gens de façon isolée, des gens qui disent des mots que nous connaissons (Itananbé, wontanara) on n’y va jusqu’au bout, ce n’est pas ça la politique. La politique c’est de faire légitimer d’abord son coup d’État et de chercher à passer par la voie des urnes légales pour que s’il doit revenir, qu’il revienne par la forme bien fondée », explique cet ancien député à l’assemblée nationale.
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Avec Gbassikolo.com