Dans nos dépêches précédentes, nous faisions état du braquage d’un véhicule de transport en commun par des coupeurs de route en début de semaine entre Kankan-Kissidougou, emportant des échantillons de prélèvements sanguins effectués sur des malades suspects d’Ebola. Seulement voilà, cet évènement qui avait été jusque-là qualifié de « dramatique faits divers », est en passe de devenir « une dangereuse arme politique »…L’opposant Jean Marc Teliano s’en est emparé en soulevant l’hypothèse d’un attentat bio-terroristes en préparation contre des zones qui ne seraient pas « politiquement » favorables au pouvoir…
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« Dans un pays organisé, on ne peut pas laisser des glacières de virus (Ebola) dans un transport en commun. Parce qu’ils ne pourront pas dire que ces personnes qui ont fait disparaître ces glacières ne sont pas connues du système. Ce n’est pas possible. Aujourd’hui, vous journalistes, leaders d’opinions, partis politiques, nous devons tous nous impliquer pour connaitre la vérité dans cette affaire. Parce que : Qu’est ce que je me suis dit en tant que leadersd’opinion, pas leader politique, je me suis dit peut-être que le système va mettre ce virus-là dans des zones qui ne lui sont pas favorables. Ça c’est au moins clair ! Parce que « Oui » je peux me poser des questions comme ça. je ne peux pas comprendre là où tout le monde s’est impliqué pour lutter contre un virus, une épidémie, qu’on fasse volatiliser deux glacières dans un transport en commun. Selon les informations que j’ai reçues. Si tel est le cas, le responsable, c’est le système ! », a accusé l’honorable Jean Marc Téliano.
Nous y reviendrons