Dans son dernier rapport, l’International Crisis Group (ICG) s’intéresse aux AAKG en Centrafrique. Au départ, un groupe d’auto-défense de la communauté Zandé formé dans le Haut-Mbomou, au sud-est du pays, pour lutter contre le règne des groupes armés. Formés à la va-vite par les paramilitaires russes de Wagner, ils ont été intégrés dans l’armée, mais mal payés et envoyés en première ligne : les miliciens ont fini par se rebeller et devenir hors de contrôle. Ils retournent leurs armes contre leurs camarades de l’armée régulière et contre les civils, en particulier les peuls, causant près de 200 morts et des milliers de déplacés. Fulbert Ngodji, analyste à l’ICG est l’auteur de ce rapport.
Source: RFI Afrique
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